. Les vacances . u voulais voler les légumes despauvres Relmot, et que tu as fait peur à cesfemmes pour ten débarrasser, pour faire peuraussi aux voisins, et les empêcher de mettre le nezaux fenêtres. LE GARÃON. Grâce, mon bon monsieur, grâce! M. DE ROSBOURG. Pas de grâce pour les voleurs ! LE GARÃON. Ce nétait que des légumes, mon bon monsieur. M. DE ROSBOURG. Après les légumes viennent les fruits, puis lar-gent; on fait dabord le fantôme, puis on égorgeson monde, cest plus sûr. Pas de grâce, coquin !Paul, appelle notre brave Normand, il va lui faireson affaire, et mettre ce dr


. Les vacances . u voulais voler les légumes despauvres Relmot, et que tu as fait peur à cesfemmes pour ten débarrasser, pour faire peuraussi aux voisins, et les empêcher de mettre le nezaux fenêtres. LE GARÃON. Grâce, mon bon monsieur, grâce! M. DE ROSBOURG. Pas de grâce pour les voleurs ! LE GARÃON. Ce nétait que des légumes, mon bon monsieur. M. DE ROSBOURG. Après les légumes viennent les fruits, puis lar-gent; on fait dabord le fantôme, puis on égorgeson monde, cest plus sûr. Pas de grâce, coquin !Paul, appelle notre brave Normand, il va lui faireson affaire, et mettre ce drôle entre les mains deses bons amis les gendarmes. » Le voleur voulut séchapper, mais M. de Ros-bourg lui saisit le bras et le serra à le faire crier. LES VACANCES ïi33 Paul revint bientôt avec Lecomte, qui, sachant labesogne quil allait avoir, avait apporté une cordepour lier les mains du voleur et le mener en laissejusquà la ville. Ce fut bientôt fait. « Allons, marche, Cartouche^, lui dit Lecomte,. Grâce, mon bon monsieur, grâce! et ne te fais pas tirer; je naime pas ça, moi, et jetaiderais un peu rudement. » Le garçon ne pouvait se décider à partir; alorsLecomte lui assena sur le dos un tel coup de poing,que le voleur jeta un cri et se mit immédiatementen marche. « Je savais bien que je te déciderais, Mandrin^ 1. Fameux voleur du temps de Louis XVI. 2. Fameux voleur- 234 LES VACANCES Quand tu en voudras une seconde dose, tu nasquà le dire ; un temps darrêt, et ce sera bientôtfait. Nous pourrons essayer du pied, si le poingne te plaît pas. Avec moi il y a du choix. » Et ils disparurent dans lombre des arbres. On rentra au salon. M. de Rosbourg sapprochade sa femme, et lui dit avec inquiétude : (c Comme vous êtes pâle, chère amie! seriez-vous souffrante? â Non, mon ami, je vais très bien, je nai riendu tout. » Marguerite, voyant que son père ne quittaitpas


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