L'Invasion de la mer . nant, car lesdétonations semblent se ré — En selle ! » commanda le capitaine Hardigan. Un instant après les spahis, contournant le bord du Rharsa, sedirigeaient vers le théâtre de la lutte. Peut-être y avait-il imprudence, ou tout au moins témérité, àengager les quelques hommes de lescorte dans cette affaire donton ne connaissait pas la cause. Picbablement une bande de cespillards duDjerid, qui pouvait être nombreuse. Mais le capitaineHardigan et son détachement nen étaient pas à regarder audanger. Si, comme il y avait lieu de le supposer, des Touareg unautres n


L'Invasion de la mer . nant, car lesdétonations semblent se ré — En selle ! » commanda le capitaine Hardigan. Un instant après les spahis, contournant le bord du Rharsa, sedirigeaient vers le théâtre de la lutte. Peut-être y avait-il imprudence, ou tout au moins témérité, àengager les quelques hommes de lescorte dans cette affaire donton ne connaissait pas la cause. Picbablement une bande de cespillards duDjerid, qui pouvait être nombreuse. Mais le capitaineHardigan et son détachement nen étaient pas à regarder audanger. Si, comme il y avait lieu de le supposer, des Touareg unautres nomades de la région attaquaient une kaiila, il était delhonneur dun soldat de courir à son secours. Aussi, tous, enle-vant leurs chevaux, précédés du chien que Nicol ne cherchaitplus à rappeler, abandonnant la lisière des dunes, sélancèrént-ilsà travers le chott. La distance, on la dit, ne paraissait pas mesurer plus de troiskilomètres, et les deux tiers furent franchis en dix minutes. Les. LES GENS DE LA CARAVANE TENTÈRENT UNE RÉ (Page 115. 15 LE CHOTT RHARSA. 115 coups de feu continuaient à partir de droite et de gauche aumilieu de volutes de fumée et de poussière. Toutefois, le tour-billon commençait à se dissiper, sous le souffle dune brise dusud-est, qui se levait. Le capitaine Hardigan put se rendre compte alors de la naturede cette lutte si violemment engagée. Cétait bien, comme on nallait pas tarder à lapprendre, unecaravane dont le cheminement venait dêtre interrompu en cettepartie du chott. Cinq jours avant, elle quittait loasis de Zeribet,au nord du Melrir, se dirigeant vers Tozeur, doù elle gagneraitGàbès. Une vingtaine dArabes enfermaient le personnel condui-sant une centaine de chameaux de toute taille. Ils allaient ainsi, pressant les étapes, les bêtes devant avecleurs charges de dattes, en Eux, les chameliers, mar-chaient derrière, répétant le cri que lun deux poussait dunevoix rauque pour excit


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