. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . ort. En faitcette opinion est fausse. Javoue que le Bengucla du passémest inconnu, mais jaffirme que la ville daujourdhui nestni pire ni meilleure que la plupart des autres en Afrique. La propreté, la plantation des arbres, y ont nécessairementmodifié considérablement les premières conditions de sonhygiène ; et même il ne faudrait quun peu de bonne volontépour la rendre encore, au point de vue sanitaire, meilleurequelle ne lest. Cela se fera certainement avec le temps, caril nest pas


. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . ort. En faitcette opinion est fausse. Javoue que le Bengucla du passémest inconnu, mais jaffirme que la ville daujourdhui nestni pire ni meilleure que la plupart des autres en Afrique. La propreté, la plantation des arbres, y ont nécessairementmodifié considérablement les premières conditions de sonhygiène ; et même il ne faudrait quun peu de bonne volontépour la rendre encore, au point de vue sanitaire, meilleurequelle ne lest. Cela se fera certainement avec le temps, caril nest pas possible quon néglige une place dont limportancea si bien grandi et dont les relations sont si faciles avec lesriches terres de lintérieur. Les principales denrées qui alimentent le trafic de Ben-guêla sont la cire, livoire, le caoutchouc et lorseille, quedes caravanes apportent de lintérieur à la ville. Ces cara-vanes sont de deux sortes. Les unes sont conduites par lesagents des comptoirs européens et rapportent aux maisonsqui les ont formées les produits de leur négoce à lintérieur;. La douauti à Beuguèla (p< 43). TOUJOLUS EN (JLÈTE DE POUTEUHS. 47 les autres, composées exclusivement de naturels, descendentcommercer pour leur propre compte, afin den retirer un plusgros profit. Avec les indigènes, le négoce se fait en troquant leursproduits contre des cotonnades blanches, rayées ou impri-mées. Dautres denrées européennes font lobjet dun secondtroc contre les étoiles déjà reçues. Par conséquent, après lepremier échange de livoire ou de la cire pour des coton-nades, celles-ci sont rendues pour des armes, de la poudre,du rhum, des verroteries, etc., au désir de racheteur, parceque les cotonnades sont, à vrai dire, la monnaie courante dutrafic dans ces régions. Le commerce est entre les mains des Européens et descréoles, et nous eûmes le plaisir de rencontrer à Benguèlaun bon nombre déjeunes gens aventureux qui avaient quit


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