. Les facâetieuses nuits du seigneur Strarapole. utesfois tant belle, aymable et familière,Quaucunement de moy lon ne se peult passer. Si quelque curieux, désirant membrasser,Monte dessus mon corps, je men tien toute fiere,Et le vas secouant dune telle manièreQue plus il est sur moy, plus me veult caresser. Je ne me fay prier, à tous je mabandonne ;Aussi grands et petits, et bref toute personne,A leur contentement peuvent jouir de moy. Toutesfois, sil advient que mon ventre grossisse,Jentre en telle fureur quil ny a roc ny royQui, après ma bonté, nespreuve ma malice, Hz se regardoient to


. Les facâetieuses nuits du seigneur Strarapole. utesfois tant belle, aymable et familière,Quaucunement de moy lon ne se peult passer. Si quelque curieux, désirant membrasser,Monte dessus mon corps, je men tien toute fiere,Et le vas secouant dune telle manièreQue plus il est sur moy, plus me veult caresser. Je ne me fay prier, à tous je mabandonne ;Aussi grands et petits, et bref toute personne,A leur contentement peuvent jouir de moy. Toutesfois, sil advient que mon ventre grossisse,Jentre en telle fureur quil ny a roc ny royQui, après ma bonté, nespreuve ma malice, Hz se regardoient tous Vun Vautre, ne sachans que TREIZIEME NUIT 201 dire, quand Catharuse, sappercevant quaucun nepouvoit interpréter son énigme, dict : « Messieurs,pour ne vous ennuyer et à fin de faire place aux au-tres, je vous déclare que mon énigme ne signifie autrechose que Veau, comme congnoistrez si vous y voulezun peu prendre garde. » Adonc ma Dame, tournantses beaux yeux vers le Trevisan, luy fit signe pour-suivre; lequel commença à dire 26 FABLE XI. Un pauvre novice part de Cologne pour aller à Ferrare, et,surprins de la nuict, se cache en une maison, où luy ad-vint ce quentendrez.


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