. Gazette des beaux-arts . ce dironie; cest la femme épanouiedans tout léclat et dans toute la richesse de sa beauté : une opulentechevelure ombrage les épaules de ses boucles abondantes ; un peignoirblanc, ouvert sur le devant, découvre la poitrine jusquà la naissance desseins. Contrairement à ses habitudes, Greuze a soigné toutes les parties deson tableau ; il a fini les moindres accessoires de la toilette, les pluspetits détails du vêtement et, si nous classons le portrait parmi les meil-leurs du maître, cest quil est lun des plus solides de touche et desplus harmonieux de nuances. Jen sign


. Gazette des beaux-arts . ce dironie; cest la femme épanouiedans tout léclat et dans toute la richesse de sa beauté : une opulentechevelure ombrage les épaules de ses boucles abondantes ; un peignoirblanc, ouvert sur le devant, découvre la poitrine jusquà la naissance desseins. Contrairement à ses habitudes, Greuze a soigné toutes les parties deson tableau ; il a fini les moindres accessoires de la toilette, les pluspetits détails du vêtement et, si nous classons le portrait parmi les meil-leurs du maître, cest quil est lun des plus solides de touche et desplus harmonieux de nuances. Jen signale le relief et la consistance sansomettre, pour cela, la fraîcheur des tons, le modelé du visage et la trans-parence des chairs. En ceci, dailleurs, je ne puis mieux faire que dap-puyer mon opinion de celle de M. Mantz qui, dans son étude sur lExpo-sition des Alsaciens-Lorrains, a décrit ce portait comme lun desmorceaux les plus parfaits de lœuvre de Greuze. CHAKLES GOEULLETTE. (La suite pï-ochainement.). PROMENADES AU LOUVRE REMARQUES SUR LE GESTE DANS QUELQUES TABLEAUXi (deuxième article Le geste est souvent fort obs-cur, et surtout, lorsque, comme enpeinture, on larrête au cours deses évolutions successives. Dans lanature, il est rarement fixé et figécomme clans une toile où on lesaisit à un moment quelconque. Ilcomporte une suite dactions aubout desquelles il se termine, puisdure quelquefois un certain tempssans changement. Cest une choseque les peintres ne connaissentpas très-bien que ces évolutionset cette position finale plus oumoins durable à laquelle ellesaboutissent. Je lexpliquerai en prenant la figure de la Vierge dans leChrist en croix de Rubens (n° 431). Sa Vierge se tord les mains, et,nétait une affectation de sa pose générale, il ny a rien à reprendre àce geste; il est exact. Seulement il représente une évolution dans unesérie de mouvements qui sont les suivants : dabord les mains se sontjointes pour la prière ordinaire, la


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