. Les images des dievx des anciens : contenans les idoles, covstvmes, ceremonies, & autres choses appartenans à la religion des payens . de Vu lequel ils mettoiëtauec les lettres, qui en portoient™*m les nouuelles : & quand Ion menoit ioye de quelquevi&oire, ils alloient en mettre quelques fueilles augiron de Iupiter tref-bon & tref-grand, & les plusexcellens capitaines qui triomphoient, sen faifoientvne dEgypte en leurs lettres facrees,LaigU fi monftroiët la Vi&oire par le moyë de lAigle, pour^&aw ce (lue lAiglePaffe> en valeur, tous les autres là eft venu parauant


. Les images des dievx des anciens : contenans les idoles, covstvmes, ceremonies, & autres choses appartenans à la religion des payens . de Vu lequel ils mettoiëtauec les lettres, qui en portoient™*m les nouuelles : & quand Ion menoit ioye de quelquevi&oire, ils alloient en mettre quelques fueilles augiron de Iupiter tref-bon & tref-grand, & les plusexcellens capitaines qui triomphoient, sen faifoientvne dEgypte en leurs lettres facrees,LaigU fi monftroiët la Vi&oire par le moyë de lAigle, pour^&aw ce (lue lAiglePaffe> en valeur, tous les autres là eft venu parauanture,qu entre toutes lesE<i£a*Ro enfeignes q^ les Romains auoient en guerre , enmains, leurs eftenda/s,lAigle eftoit la principale, & la plusvfitee. Car on lit quils auoient aufsi le loup, poureftre vne befte de Marsrle Minotaiïre,pour monftrei*que le confeil du Capitaine, & tout fon deffein doit,eftre caché,comme leftoit cefte befte au Labyrinthe:ils auoient aufsi pour enfeigne, le pourceau, pourceque fans iceluy on ne faifoit iamais trefue, ny paix,.; vfans ! ** » t\. v DES DIEVX. 477. i ms de cefte cérémonie. Aucuns à ce députez deirt & dautre,de ceux qui eftoient pour faire la paix, J&^Si trefue, fe trouuoient enfemble, & le Preftre, au- oh eftoit baillée cefte charge,qui sappelloit Ftcia-*,apres quelques folennelles parolles, ayant recitéts conuentions & articles entre eux accordez, frap-»it dvne certaine pierre, & tuoit vn pourceau, qui O oo 3 ■478 L ES IMAGES eftoit là prefcnt à ceft effecl: , priant Iupiter quil lupleuft frapper ainfi le premier dentreux qui romiproit la trefue ou la , îaiffant maintnant à parler du bouteau de foin, au bout dVne logue pique, qui fut la première enfeigne des Rmains, de la main ouuerte 3 & du certain voile, queftoit, comme nous voyons de noftre temps la cor-nette du General, ie diray feulement que le cheua& le bœuf eftoient aufsi aux eftédars Romains. Mai;il eft vray que ces deux &les au


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