. Égypte. qui se groupe de préfé-rence autour du sanctuaire de la barque. 11 semble quelles furentaménagées après la chute des dynasties nationales afin de recevoirles trésors sacrés, la vaisselle précieuse, les bijoux, les statues, lesemblèmes mystérieux, le matériel dont Pharaon usait dans les officesque lui seul avait le droit de célébrer et qui tomba forcément endésuétude lorsque les souverains étrangers montèrent sur le trône : onle relégua au fond des souterrains, dans lespoir quun jour viendraitoù, la vieille monarchie étant restaurée, les rites antiques reparaîtraientde nouveau dans le


. Égypte. qui se groupe de préfé-rence autour du sanctuaire de la barque. 11 semble quelles furentaménagées après la chute des dynasties nationales afin de recevoirles trésors sacrés, la vaisselle précieuse, les bijoux, les statues, lesemblèmes mystérieux, le matériel dont Pharaon usait dans les officesque lui seul avait le droit de célébrer et qui tomba forcément endésuétude lorsque les souverains étrangers montèrent sur le trône : onle relégua au fond des souterrains, dans lespoir quun jour viendraitoù, la vieille monarchie étant restaurée, les rites antiques reparaîtraientde nouveau dans leur éclat. Edfou en possède au moins deux etDendérah plus de douze, dont les unes sont nues et les autresornées de bas-reliefs qui nous en enseignent la destination. Bienquelles fussent visitées seulement de quelques prêtres, les sculpturesy sont aussi soignées et dun style aussi fin que celles des sallespubliques : le dieu, qui voyait tout, naurait pas toléré la médio- 242. FiG. 453 -(Musée du Caire.) PÉTOUBASTIS. (Cliché E. Brugscli.) LES CRYPTES, LES VARIATIONS DES COLONNES enté dans son domaine réservé,pas plus quil ne la souffrait dansson domaine public. Un soupiraily prêtait accès, tantôt ménagé auras du sol, tantôt relégué assezhaut pour quon ne latteignît pointsans échelle : une pierre mobile,confondue dans le décor, masquaitcette entrée que le sacerdoce étaitseul à connaître, et dont il setransmettait le secret de générationen génération. Le pilier et la colonne avaientsubi les mêmes influences que ladécoration murale, non pour labase et le fût qui restèrent sensi-blement identiques aux bases et auxfûts de lâge ramesside, mais pourle chapiteau. Le pilier était beaucoup moins employé quaux tempsantérieurs : du moins ne le voit-on guère dans les temples qui exis-tent encore. Au contraire, lévolution des colonnes et de leur cha-piteau, une fois amorcée, ne se ralentit plus, et un coup d œil rapidejet


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