Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . nne, est un miracle que Dieu seul peut opérer. Ce miracle, Dieulaccomplit par ses Oblats. A force de zèle et de patience, ils déter-minèrent une amélioration notable dans létat dàme si déplorable deces malheureux. Lun des membres de la communauté, le P. Dorev,en i855, trouva la mort dans ce ministère si méritoire. Victime deson dévouement héroïque pour les prisonniers atteints du typhus,il mourut martyr de la charité. Une autre œuvre que les Oblats établissent toujours dans leurschapelles publiques, est YŒiivre des Serç
Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . nne, est un miracle que Dieu seul peut opérer. Ce miracle, Dieulaccomplit par ses Oblats. A force de zèle et de patience, ils déter-minèrent une amélioration notable dans létat dàme si déplorable deces malheureux. Lun des membres de la communauté, le P. Dorev,en i855, trouva la mort dans ce ministère si méritoire. Victime deson dévouement héroïque pour les prisonniers atteints du typhus,il mourut martyr de la charité. Une autre œuvre que les Oblats établissent toujours dans leurschapelles publiques, est YŒiivre des Serçantes et des Ouvrières. ANancy, elle prit vite une extension considérable. Pendant une retraitequon leur donna, et qui dura une semaineentière, plus de cinq cents assistèrent auxexercices, le matin et le soir, avec une ponc-tualité et une attention des plus é seul connaît tout le bien produit dansces âmes, pour la plupart simplesetignorantes,mais souvent exposées, vu leur situation, àtant de dangers pour leur foi et leur Nancy. — Extérieur de la chapelle des Oblats. CHAPITRE XVIII La Révolution de 1848 Cause générale de la sédiHon. Les 23 ot 24 février 1848 furent des journées sanglantes pour lacapitale de la France. Une fois de plus, on constata linstabilité desgrandeurs humaines. Issue dune émeute, la monarchie de juillet était condamnée àl^érir par un soulèvement populaire. Pendant les dix-huit années de sadurée, on compta une douzaine dattentats dirigés contre le roi et sesproches. Quoi détonnant ? Les crimes les plus abominables paraissentlégitimes à ceux que ne retient plus le frein salutaire de la religion. Le gouvernement de Louis-Philippe ne sétait nullement préoc-cuj)é de moraliser les masses. Il avait permis aux sectaires de toutacabit de semer largement les germes dincrédulité. Son hostilité contrelEglise nallait pas jusquà lui déclarer ouvertement la guerre ; mais,dans la crainte que
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