. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . es. On campa près des yards, et le lendemain on se miten route, se dirigeant au sud, vers la rivière Macqua-rie, distante de cent quatre-vingts milles. A partir de cemoment, le travail sérieux commença pour les hommesqui faisaient partie de lexpédition. Chaque matin, h la pointe du jour, ou levait le camp et on mettait le trou-peau en marche. Le conducteur des chariots, aidé dundes noirs, pliait la tente, rechargeait ses voitures et sui-vait la trace du bétail. Darchy partait en avant, choisis-sait pour faire la halte lendroit qui lui semblait


. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . es. On campa près des yards, et le lendemain on se miten route, se dirigeant au sud, vers la rivière Macqua-rie, distante de cent quatre-vingts milles. A partir de cemoment, le travail sérieux commença pour les hommesqui faisaient partie de lexpédition. Chaque matin, h la pointe du jour, ou levait le camp et on mettait le trou-peau en marche. Le conducteur des chariots, aidé dundes noirs, pliait la tente, rechargeait ses voitures et sui-vait la trace du bétail. Darchy partait en avant, choisis-sait pour faire la halte lendroit qui lui semblait le pluspropice, et revenait en avertir ses gens. Pendant lahalte, une partie des hommes surveillait le troupeaupour lempêcher de sécarter trop (surtout lorsque lesbœufs trouvaient peu à manger), et on faisait le repasde midi. Les provisions se composaient de viande fraîcheachetée dans les stations quon traversait, et de gibierdont les noirs pourvoyaient la troupe. Quand ces deuxressources manquaient, on avait recours au bœuf salé.. 122 LE TOUR DU MONDE. Le thé arrosait chaque repas ; cétait la boisson du ma-tin, celle de midi et celle du soir. Après trois heures de repos, on repartait, Darchyprenant encore les devants pour choisir le campement denuil. On faisait dix milles seulement chaque jour. Deuxheures avant le coucher du soleil, on sarrêtait de nou-veau jiour laisser manger le troupeau et on établissait lecamp. Lorsque le camp était en rase campagne, ce ([uonapj)ello un camp rond, la moitié des liommes était <1kjgarde autour du bétail pendant une moitié de la nuit,tandis que les autres se reposaient. Un camp appuyédun côté h un ruisseau ou à une clôture de station étaitgardé par trois hommes. Un camp de rivière, cest-à-dire un camp enfermé dans quelque circuit de rivière,était gardé par deux hommes seulemeut. La nuit était toujours la partie la plus pénible, laplus diflicile du voyage. Souvent sans quon pût en de-viner la cause,


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