L'illustration : journal universel . lexistence de la il avait réeolu den finir avec la vie, et quil pensaitbien que son bras ne pourrait jamais sauver Leïla si les vain-queurs passaient les assiégés au fil de lépée, il supplia Ben-Haïssa de lui accorder le mortel honneur dincendier la ïssa, qui connaissait son dévouement, accepta, et lors-que les troupes victorieuses entrèrent dans la ville, Boukan-doura alluma la traînée et battit en retraite, avec la rapiditéde lantilope, dans la rue où, dix minutes plus lard, le colo-nel Combes tombait blessé à mort. De là il gagna la


L'illustration : journal universel . lexistence de la il avait réeolu den finir avec la vie, et quil pensaitbien que son bras ne pourrait jamais sauver Leïla si les vain-queurs passaient les assiégés au fil de lépée, il supplia Ben-Haïssa de lui accorder le mortel honneur dincendier la ïssa, qui connaissait son dévouement, accepta, et lors-que les troupes victorieuses entrèrent dans la ville, Boukan-doura alluma la traînée et battit en retraite, avec la rapiditéde lantilope, dans la rue où, dix minutes plus lard, le colo-nel Combes tombait blessé à mort. De là il gagna la demeure de Leïla, à travers le renfort desapeurs envoyé pour réparer le désordre occasionné par lex-plosion et qui se dirigeait vers El-Dgabia. Les sapeurs ne tar-dèrent pas à ly suivre. Ils abattirent à coups de hache lesportes de la maison de Leïla, et pénétrèrent dans sa chambre,où Boukandoura les attendait, en chargeant ses armes. Leïlaétait debout devant une fenêtre, attendant la mort avec un. (Au moment où les Français pénétrèrent dans lappartement, un esclse précipita au-devant deux, en criant : Arrêtez.) stoïcisme inébranlable. Au moment où les Français pénétrè-rent dans lappartement, un esclave ensanglanté, le sabre aupoing, se précipita au-devant deux en criant : « Arrêtez ! arrê-tez! vive la France! » En même temps, il savança vers Leïla;mais Boukandoura, qui navait pas compris les cris sauveursde lesclave, et qui croyait quil voulait se réserver le cruelplaisir dégorger Leïla, dirigea son pistolet contre lui. Leïla ,placée derrière Boukandoura, lui retint le bras, en jetant uncri déchirant. Le coup partit, et la balle, dirigée contre la poi-trine de lesclave, le frappa a la tête. « Mon père ! mon père ! cria Leïla désespérée en se lais-sant tomber sur Joseph — Mon enfant ! ma Leïla adorée, dit avec bonheur les-clave expirant ; je meurs heureux, puisquil ma été donné dementend


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