Le droit de la nature et des gens : ou, Systeme general des principes les plus importants de la morale, de la jurisprudence, et de la politique . LE DROIT DE LA NATURE E T D E s G E N S- LIVRE S J X I E M E, OÙ il efl traité du Mariage; du Pouvoir Paternel; & des droits^dun Maître fur fes Domeftiques. CHAPITRE Mariage. Ordre veut, quaprès avoir traité des Contraâ:s, & de tout combîen il yce qui y a quelque rapport, (i) nous recherchions avec foin lo- ^^^^jgjjju^^^rigine & la nature du Gouvernement Humain, pour développer Etjtenfuitc les maximes du Droit de la Naaire & des Gens, quif
Le droit de la nature et des gens : ou, Systeme general des principes les plus importants de la morale, de la jurisprudence, et de la politique . LE DROIT DE LA NATURE E T D E s G E N S- LIVRE S J X I E M E, OÙ il efl traité du Mariage; du Pouvoir Paternel; & des droits^dun Maître fur fes Domeftiques. CHAPITRE Mariage. Ordre veut, quaprès avoir traité des Contraâ:s, & de tout combîen il yce qui y a quelque rapport, (i) nous recherchions avec foin lo- ^^^^jgjjju^^^rigine & la nature du Gouvernement Humain, pour développer Etjtenfuitc les maximes du Droit de la Naaire & des Gens, quifuppofènt létaWiflèment des différentes fortes dAutorité quun Homme peut avoir fur un autre Homme. Mais, comme on ne fauroit concevoir aucun Gouvernement quentre plufieurs perfonnes, & que dailleurs,félon le témoignage inconteftable de lEcriture fainte. Dieu créa dabord un (culHomme, & une Icule Femme, qui furent les chefs de tout le Genre Humain; avant(2) que dentrer dans la matière du Gouvernement Civil, il faut parler du M a r i a-. Chap. I. §. I. (i) La liaifon eft un peu différen-te, ér pcut-cttc meilleare , dans lAbréce des De-voirs de l Homme Gr du Cifien , Liv. II. Chap. II. oïllAuteur fLiivant les idées quil a lui-même propo-fées ci-delfcis, Liv. I. Chap. I. $. 7. déclare quilpade à la des Etets Acce/foires, cett-3-dire, de ceux ou lon le ttouve en conféquencc dequelque afte humain, & quil réduit à quatre,,iavoir, le Mariage; la rélntion de Pére & de Fils;,celle de Maître & de Serviteur ; & celle de Memhrei*n Etat. Les Stoïciens diftinguoieat iiuiti les G E , RéUtions fondées fur la Nature , darec celles quiviennent dailleurs , & quils appelloient accejjiires, .<r;^Ê(7e;f (furt»^^ x«i ïni^not. Voiez ARRIEN, Dif-fert. Epi^et. Lib. II. Cap. IV. pag. i6i. & Lib. 2. pag. 24J. Edit. Colon, ijpî- comme auffiMarc Antonin, Lib. I. 12. avec la Note deGataker là-defliis. (1) Platon dit , qué, pour faire de bonn
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