. Lettres d'un François. la plu-part des François qui voyent fon Jardi^^,le plaignent de ce quil ny a planté quedes Ils, tandis quil ny en a pas un feuLAu Jardin du Roi, les Parifiens les con-fondent avec les Pins, les Sapins , lesEpicéas, les Cvprès 6: diiférentes autresfortes dArbres qui ne quittent pas leursfeuilles. On nexige pas deux quils fça-chent les noms des quatorze mille Plan-tes connues dans la Botanique , mais jemétonne que dans ce fiécle éclairé onfoit fi peu infiruit parmi nous fur la na-ture des Arbres des Pays étrangers, quipourroient enrichir le nôtre. Neft-cepas aufli pouilé


. Lettres d'un François. la plu-part des François qui voyent fon Jardi^^,le plaignent de ce quil ny a planté quedes Ils, tandis quil ny en a pas un feuLAu Jardin du Roi, les Parifiens les con-fondent avec les Pins, les Sapins , lesEpicéas, les Cvprès 6: diiférentes autresfortes dArbres qui ne quittent pas leursfeuilles. On nexige pas deux quils fça-chent les noms des quatorze mille Plan-tes connues dans la Botanique , mais jemétonne que dans ce fiécle éclairé onfoit fi peu infiruit parmi nous fur la na-ture des Arbres des Pays étrangers, quipourroient enrichir le nôtre. Neft-cepas aufli pouilér lignorance trop loindans des chofes qui font fouvent utiles,& qui du moins font faites pour le plai-fir des ayant créé ce vafleUnivers, examina tout ; & trouva quetout étoic bien 3 cert; ce me fembk; ne cïi^ Lettres pas mériter fes bienfaits que dêtre fî peifturieux den ccnnoître toute la richeflaêc toute la variété. Jai lhonneur dêtre, Monsieur, Votre très-humble j&c»-. buN Françoij. 2ïf LETTRE LUI- ^ Monfieur de Cr e bi llon ^de lAcadémie Franfoife* De Grantham, &Cv MONSIEUR,. JL< Orsquapres tant & de fi grands-fuccès fur la Scène nos Mufes les couron-nèrent en vous ouvrant leur Sandluaire ^•je me rappelle que le Public qui depuis^long tems défîroit de vous voir de TA-cadémie, ravi dentendre le Psre dElec-tre & de Rhadanniile y parler le feutlangage digne de lui * , vous témoignafon fufFrage par ces applaudiflemens fi-flatteurs quil efl accoutumé de vous don--ner au Théâtre ; je me rappelle com-bien il fut touché de vous entendre dire: r-, Aucun fiel na jamais empoifonné ma Plume,Sentiment qui ne fait pas moins Félogede votre cœur , que celui de votre ef-prit. Quil ed heureux de pouvoir fe ren- * M. De Crébillon prononça fon Remercl-ment en Vers, àjé Lettres dre cette juflice à foi-même ! Les pîusgrands hommes nont pas tous été dansce cas. Livrés à la plus balle jaloufie,la plupart des gens à talens fe


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