. Bulletin de la Société botanique de Genève. ne la provoquentpas. Nous avons aussi constaté des perforationsentre les chambres superposées qui constituentles fourmilières complexes. On trouve aussi chez le Cecropia adenopus Mart. du Paraguay, surtoutà la face inférieure du gros renflement basilaire des pétioles, lesfameuses glandes1, les corps de Muller2, utilisés par les fourmis commenourriture. Nous navons nulle part pu observer que la présence de cesfourmis produisit sur les troncs, dans la région infectée, un renflementparticulier comme certains lont prétendu. Rien à lextérieur ne trahitl


. Bulletin de la Société botanique de Genève. ne la provoquentpas. Nous avons aussi constaté des perforationsentre les chambres superposées qui constituentles fourmilières complexes. On trouve aussi chez le Cecropia adenopus Mart. du Paraguay, surtoutà la face inférieure du gros renflement basilaire des pétioles, lesfameuses glandes1, les corps de Muller2, utilisés par les fourmis commenourriture. Nous navons nulle part pu observer que la présence de cesfourmis produisit sur les troncs, dans la région infectée, un renflementparticulier comme certains lont prétendu. Rien à lextérieur ne trahitla présence de ces fourmis. Comme le Cecropia adenopus ne manquepas en dehors des terrains dinondation, on serait en droit de sup-poser que les fourmis, sassociant progressivement aux Cecropia, lesont suivis dans leur migration (cfr. Fierrig, Le). 1 Dabwin, Fr. On the glandular bodies of Acacia sphœrocephala and Cecropia pel-tata, Linn. Soc. Journ., XV 1(877). * Muller, Fr. Die Imbauba nnd ihre Beschiitzer, Kosmos, VIII (1880).. Fig. 241. — Cecropia ade-nopus Miq., point vé-gétatif; la moelle estindiquée en pointilléet en blanc, on voitse faire naturellementla cavité ; les dia-phragmes sont en de W. V. 238 BULLETIN l>E LA SOCIETE BOTANIQUE ME GENÈVE I28 i Nous renonçons à traiter plus longuement dé cette question de lamyrmécophilie des Ceeropia paraguayensM1! Cest un sujet main-tenant devenu classique et on peut se bornera renvoyer aux excellentstravaux récents de Jmering, de Fiebrig et dautres411. On les appelle au Paraguay Ambai. Ils y sont estimés pour plus duneraison : des troncs on fait des conduits pour leau; les feuilles incrus-tées de corps siliceux dans lépidémie supérieur, servent aux mêmesusages que les Equisetum de nos pays, à la façon du papier de verrepour nettoyer les ustensiles de cuivre et, daprès Fiebrig, pour polirle bois de menuiserie; les fruits digitiformes, du goût de la figue, sontmangés par lhomme,


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