Histoire de l'architecture en Belgique : depuis les temps les plus reculés jusqu'à l'époque actuelle . es grands hôtelsque par une moindre étendue et par une décoratioiplus simple : elles navaient ni péristyle^ ni basi-lique , ni triclinium corinthien ou égyptien, et leuiatrium était réduit aux modestes proportions desatriums autres que le corinthien. Qiiant aux habitations de la petite bourgeoisieexerçant un métier ou faisant le commerce de détail^elles se réduisaient à une boutique entièrementouverte sur le devant et à deux ou trois petiteschambres sans cours. Ces boutiques étaient adosséese


Histoire de l'architecture en Belgique : depuis les temps les plus reculés jusqu'à l'époque actuelle . es grands hôtelsque par une moindre étendue et par une décoratioiplus simple : elles navaient ni péristyle^ ni basi-lique , ni triclinium corinthien ou égyptien, et leuiatrium était réduit aux modestes proportions desatriums autres que le corinthien. Qiiant aux habitations de la petite bourgeoisieexerçant un métier ou faisant le commerce de détail^elles se réduisaient à une boutique entièrementouverte sur le devant et à deux ou trois petiteschambres sans cours. Ces boutiques étaient adosséesen grand nombre aux murs extérieurs des hôtelsaux possesseurs desquels elles appartenaient. Les maisons de campagne, villœ, ne différaienten rien des maisons urbaines et navaient pas desfaçades plus ornées que ces dernières; mais, commede raison, elles avaient généralement des jardinsplus étendus. Celui de la villa dArius Diomèdesdécouverte aux portes de Pompeia et dont noua HISTOIRE DE laRCHIïECTLRE EN BELGIQUE. 145 joignons ici le plan, est entouré des quatre côtés. par un portique formé de baies ou portes carrées (1)et surmontée dune terrasse ^j au centre du jardinse trouvait un bassin avec jet deau (2), à la suiteduquel sélevait une plate-forme servant de supportà six colonnes que couvrait probablement une jardin navait du reste que 17 toises ou 102 piedsde longueur, sur 15 toises ou 90 pieds de largeur,et si Fon en excepte quelques villœ impériales,comme celles de lempereur Adrien à Tivoli et deTibère dans lîle de Caprée, les jardins des maisonsde campagne du premier ordre ne paraissent pasavoir occupé un espace plus considérable. Un voya-geur français remarque à ce sujet « qae les jardinsdes Anciens nétaient que des parterres singulière-ment étroits, et que lespace entier quoccupaient Ce portique le long duquel étaient placées plusieurs chambres décorées de pein-tures, remplace ici le péristyle; car cet


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