. L'illustration : journal universel . Grandville est né, dans la patrie de Callot, à avait reçu de son pi re, peintre en miniature, octogénaireaujourdhui, les premiers enseignements du dessin. Vers dix-sept ans, il vint à Paris pour y continuer ses études et cher-cher les moyens de vivre : à peine avait-il à son arrivée unesomme de cent écus. Quelque temps, il fréquenta les ateliersdu miniaturiste Mansion et dilippolyte Lecointe Ces ar-tistes nexercèrent quune biuii faible influence sur Grand-ville. Il nétait point dans la nature originale de son talent de suivre la trac
. L'illustration : journal universel . Grandville est né, dans la patrie de Callot, à avait reçu de son pi re, peintre en miniature, octogénaireaujourdhui, les premiers enseignements du dessin. Vers dix-sept ans, il vint à Paris pour y continuer ses études et cher-cher les moyens de vivre : à peine avait-il à son arrivée unesomme de cent écus. Quelque temps, il fréquenta les ateliersdu miniaturiste Mansion et dilippolyte Lecointe Ces ar-tistes nexercèrent quune biuii faible influence sur Grand-ville. Il nétait point dans la nature originale de son talent de suivre la trace daucun maître, de prendre rang dans au-cune école : il ne pouvait être et il ne fut élève que de lui-mê imagination, activée, fécondée par une observation fine, pénétrante, sans cesse en éveil; ses forces, dont ilcommençait;à avoir conscience; surtout peut-être les né-cessités de la vie, le sollicitaient, le pressaient de produire. Illaissa le pinceau et les ateliers, il prit le crayon, et, grâce. I. I. Grandville, décédé le 17 i aux perfectionnements récents en France de la lilliographie, 1 où, à notre gré, respirent les plus délicates et les plus raresil publia ses premiers essais : Tribuhitinm de la petite qualités de son esprit. Grandville ne parvint toutelois a unepropriélt!, les Plaisirs de tout àije, la Sibi/Ue tles salons, et popularité décidée que lorsquil eut fait paraître les Meta-une sorte de danse macabre moderne, lune de ses œuvres I murphvses du jour, suite de plus de .soixante tcèncs, dont les so LILLUSTRATION, JOURNAL UNIVERSEL. personnages, hommes par le corps, animaux par la physio-nomie, (igiireiil comiquenient les travers, les ridicules, lesvices d« notre temps. Ces peliles compositions si vari(Ses, sivives, oii sous (III air de bonhomie perce uno crilique si in-cisive, révélèrent au public un artiste véritablement orij;inul,lin maître dans un genre modeste. Grandville, reclierclié dès lors
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