L'estampe satirique et la caricature en France au 18e siècle; préfde Maurice Tourneux . e lui est un religieuxbénédictin à genoux. «Maurepasajoute:« On ne conçoit pas comment le ministredéfindces plaisantes caricatures, comment il punit par des exils, des emprisonne-ments ces gravures plutôt plaisantes (jne criminelles. Lautorité ne devrait pas sedéployer contre ces vétilles. On enlève ces gravures par curiosité et on va parce (juelles sont défendues à cause de lalTectation des Français de vou-loir ce qui est défendu. » i. Coll. Hennin, t. \C1L ET LA CARICATURE EN FRANCE 19 sant li


L'estampe satirique et la caricature en France au 18e siècle; préfde Maurice Tourneux . e lui est un religieuxbénédictin à genoux. «Maurepasajoute:« On ne conçoit pas comment le ministredéfindces plaisantes caricatures, comment il punit par des exils, des emprisonne-ments ces gravures plutôt plaisantes (jne criminelles. Lautorité ne devrait pas sedéployer contre ces vétilles. On enlève ces gravures par curiosité et on va parce (juelles sont défendues à cause de lalTectation des Français de vou-loir ce qui est défendu. » i. Coll. Hennin, t. \C1L ET LA CARICATURE EN FRANCE 19 sant linfirme au tombeau du diacre Paris qui est représentée frappéede paralysie le 4 avril 1731. Cette agitation ne dura pas longtemps :le cimetière Saint-Médard fut formé on 1732. Les Jésuites triom-phaient. Lamême année, le 27 avril, larchovèque de Paris,M. de Vintimille,publia un mandement par lequel il condamnait lesNoiivelles ecclésias-tiqtiesau fou. Ce mandement, suivant Maurepas, aurait été inspiré par ^em i//<uf Ecc^aZifù/U£»y Cjn ^imn ati^^i,. LES « NOUVELLES ECCLESIASTIQUES » CONDAMNEES AU FEU,GRAVURE ANONYME DU XVIII» SIECLE {Cabinet des estampes, Paris.) le Père Gilpin, Jésuite, et le Père Berruyer. Les Jansénistes se ven-gèrent par la publication dune caricature dans laquelle une bandede diables brûlaient les Nouvelles ecclésiasliques et dansaient autourdu feu. Dun côté est larchevêque qui montre au Père Lallemandcomme on brûle les Nouvelles, et derrière lui sont des archers pourle garder; de lautre cùto apparaissent des personnes inquiètes delexécution que lon fait. 1. Coll. Hennin, t. XCIV. 30 LESTAMPE SATIRIQUE Au bas (Ir lcslanipc, les Jansénistes écrivirent les vers sui-vants : Prélat, toi qui ne devais jamais sortir dAix,Pour ton propre repos et le bien de la paix,Lorsque tu fais brûler des écrits respectables,Par liiispiialion des gens les plus pervers,Ou saperçoit que tous les diablesNe sont pas au


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