. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences. ( 'o4 ) discute; et c'est eu ce point surtout que son Mémoire me semble me'riter une grande attention. >. Concevons le soleil se couchant suivant I)S. L'observateur placé en E, voit dans le vertical de cet astre, toute la section DKELF du conoïde d'air qui est directement illu- miné par ses rayons ; et il découvre aussi toute la portion du même cono'ide qui se trouve au-dessus île son horizon apparent. La limite extrême du premier espace cré- pusculaire n'est visible pour lui que par le seul point F, situé Ã


. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences. ( 'o4 ) discute; et c'est eu ce point surtout que son Mémoire me semble me'riter une grande attention. >. Concevons le soleil se couchant suivant I)S. L'observateur placé en E, voit dans le vertical de cet astre, toute la section DKELF du conoïde d'air qui est directement illu- miné par ses rayons ; et il découvre aussi toute la portion du même cono'ide qui se trouve au-dessus île son horizon apparent. La limite extrême du premier espace cré- pusculaire n'est visible pour lui que par le seul point F, situé à l'horizon oriental du vertical. » Mais, pour tout autre observateur situé dans la même section, entre E et A, une portion de l'espace atmosphérique directement illuminé est disparue sous l'horizon occidental. Le point F s'est élevé à une certaine hauteur sur l'horizon oriental, et il est devenu le sommet de l'arc qui limite cet espace du côté opposé au soleil. Si l'observa- teur est en Q, il a ce sommet à son zénith; et il ne peut le percevoir qu'accompagné par la lumière que lui envoient les particules d'air de la ligne QF, qui sont éclairées secondairement. A mesure que l'observateur s'avance vers A, cette lumière secondaire augmente avec l'accroissement de la distance au point F. Enfin lorsqu'il arrive en A , il a le sommet F dans son horizon occidental, mêlé avec toute la lumière secondaire ve- nue de tous les points de AF. Alors Lambert pense, avec raison, ce me semble, que cette lumière dissimule le point F ; de sorte qu'à cet instant, ou dans cette position du point F, la limite de la lueur observable doit paraître au-dessus de F. Ainsi, au mo- ment où cette limite paraît se coucher, le point F lui-même est déjà couché , et paru sous l'horizon occidental depuis un certain temps. » D'après les considérations précédentes , Lambert admet, ou du moi


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