. Dictionnaire de physiologie. Physiology. LOCOMOTION. i!H parallèle sur des faits scientifiques. Toutefois, dans l'état actuel de la question, si l'on considère seulement quatre vitesses de progression, qu'il s'agisse de ntiarches ou de courses : â 1° petites vitesses; 2" moyennes vitesses; 3" grandes vitesses; 4° très grandes vitesses, â il est peut-être permis de dire qu'aux moyennes vitesses l'avan- tage est aux allures en flexion, tandis qu'aux petites et grandes vitesses l'avan- tage est aux allures en extension. Le saut.â MuLLER avait défini le saut : « un déplacemen


. Dictionnaire de physiologie. Physiology. LOCOMOTION. i!H parallèle sur des faits scientifiques. Toutefois, dans l'état actuel de la question, si l'on considère seulement quatre vitesses de progression, qu'il s'agisse de ntiarches ou de courses : â 1° petites vitesses; 2" moyennes vitesses; 3" grandes vitesses; 4° très grandes vitesses, â il est peut-être permis de dire qu'aux moyennes vitesses l'avan- tage est aux allures en flexion, tandis qu'aux petites et grandes vitesses l'avan- tage est aux allures en extension. Le saut.â MuLLER avait défini le saut : « un déplacement ayant pour caractère que le corps demeure un certain temps éloigné du sol ». Si vague que soit cette définition, elle fait ressortir assez bien le caractère essentiel du saut, qui réside dans un temps de suspension plus ou moins long. Voici comment ce même auteur en conçoit le méca- nisme : « Le corps est préalable- ment incliné sur les cuisses. Les trois articulations, hanche, genou, cheville, d'abord fléchies, se disten- dent simultanément de façon à sou- lever le corps à une grande distance du sol. Le sol résiste à l'action musculaire de sorte que toute l'im- pulsion se trouve communiquée au centre de gravité qui se trouve pro- jeté suivant la direction moyenne des articulations qui se déploient. » Mayow, cité par Barthez, com- pare le corps h. un projectile lancé par les extenseurs. GiRAUD-TiiULON, faisant sienne l'opinion déjà émise au xvii" siècle par BoRELLi, croit à l'existence d'une force élastique qui par brusque détente lance le corps dans l'espace. Cette idée de détente brusque a été plus tard admise par Marey et Dejieny, qui s'expriment ainsi : « Le saut consiste en une projection de la masse du corps par la détente brusque des membres inférieurs préalablement fléchis : c'est un mou- vement comparable à ceux que l'on


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