L'Invasion de la mer . une kafila dans le DJEmh. — i Photographie (le M. Brichard.) « En avant !.. » Les carabines étaient en état. Du dos des spahis elles passèrenlà leur main et à leur épaule, et tous fondirent comme unetrombe sur les bandits. Quant au convoi, il avait été laissé en arrière sous la gardedes conducteurs, et on le rejoindrait après avoir dégagé lacaravane. Les pillards nattendirent pas le choc. Ne se sentirent-ils pasla force ou plutôt le courage de tenir tête à ce peloton duni-forme connu, emi savançait si audacieusement à leur rencontre? LE CHOTT RHARSA. Obéirent-ils à une a


L'Invasion de la mer . une kafila dans le DJEmh. — i Photographie (le M. Brichard.) « En avant !.. » Les carabines étaient en état. Du dos des spahis elles passèrenlà leur main et à leur épaule, et tous fondirent comme unetrombe sur les bandits. Quant au convoi, il avait été laissé en arrière sous la gardedes conducteurs, et on le rejoindrait après avoir dégagé lacaravane. Les pillards nattendirent pas le choc. Ne se sentirent-ils pasla force ou plutôt le courage de tenir tête à ce peloton duni-forme connu, emi savançait si audacieusement à leur rencontre? LE CHOTT RHARSA. Obéirent-ils à une autre impulsion que celle de la peur? Toujoursest-il quavant que le capitaine Hardigan et ses hommes fussentà portée, ils sétaient enfuis dans la direction du nord-ouest. Cependant Tordre de faire feu fut donné, et quelques vingtainesde coups éclatèrent, qui atteignirent plusieurs des fugitifs, maisnon assez grièvement pour les arrê Touareg. — (Photographie du lieutenant Rouss.) Toutefois, le marchef tint à constater avec fierté que Coupe-à-cœur avait reçu le baptême du feu, car il lavait vu secouer latète de droite et de gauche, et conclut quune balle lui avait siffléaux oreilles. Le capitaine Hardigan ne jugea pas opportun de poursuivreles assaillants, emportés de toute la vitesse de leurs , ils navaient pas tardé à disparaître derrière le rideaudun « tell », colline boisée qui se dressait à lhorizon. En ce paysquils connaissaient bien, ils auraient aisément regagné quelqueretraite, où il eût été difficile de les rejoindre. Ils ne revien- 118 LINVASION DE LA MER. ciraient pas, sans cloute, et la caravane navait plus à craindre deles retrouver en se dirigeant vers lest du Rharsa. Mais le secours était arrivé à temps et, quelques minutes pluslaid, les chameaux fussent tombés entre les mains de ces piratesdu désert. Lingénieur, interrogeant alors le chef de la kafil


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