. Les mysteres de l'amour divin : avec des reflexions morales, tirées de l'ecriture sainte & des saints peres . ren-dirent des maux pour les biensquils en avoient re^us. Dieu avoirfait tomber fur eux une pluye detoutes fortes de biens, & pour toutfruit ils le chargèrent dépines 6cde douleurs. Judd rettibuerunt maUfro homs , acccfcnmt ah lo tlui^iam (^jruciumnon déderu?it ,Jed fpnas doiorum»S. Auguftin. Imitons plutôt, âmes chrétien-nes , ce pieux Samaritain, lequel 20s Lt^ Myfleres . ccant perfuadë quil navoit rieilquil neue reçu de Ton bienfaiteur,touché dun amour plein de re-connoiiJance, re


. Les mysteres de l'amour divin : avec des reflexions morales, tirées de l'ecriture sainte & des saints peres . ren-dirent des maux pour les biensquils en avoient re^us. Dieu avoirfait tomber fur eux une pluye detoutes fortes de biens, & pour toutfruit ils le chargèrent dépines 6cde douleurs. Judd rettibuerunt maUfro homs , acccfcnmt ah lo tlui^iam (^jruciumnon déderu?it ,Jed fpnas doiorum»S. Auguftin. Imitons plutôt, âmes chrétien-nes , ce pieux Samaritain, lequel 20s Lt^ Myfleres . ccant perfuadë quil navoit rieilquil neue reçu de Ton bienfaiteur,touché dun amour plein de re-connoiiJance, retourna fur {qs paspour rendre grâces à celuy quilavoic guéri ^ tandis que les au-tres , qui avoient reçu le mêmebienfait , négligèrent de len re-mercier, ôc méritèrent le jufte re-proche de leur charitable méde-cin. Non emt qui redira , nifi hic alie^ Heureux donc , heureux celuyqui, à chaque grâce quil reçoit,fe tourne vers celuy qui en eft lau-teur, & qui par fon humilité & fonamour reconnoilFant attire de fonbienfaiteur toujours de nouvellesfaveurs. ^ k>;. MM \3^ de lAmour Divin, i o ^ CONSTANCE du Divin Amoun LA conftance eft une force d*ef^prit 6c une fermeté dame quinous fait faire , ou qui nous fai^cfupporter tranquillement tout cequil V a de plus difficile dans nosentreprifes & de plus fâcheux dans\qs ëvenemens qui nous arrivent. Cette vertu ne seft trouvée quenapparence dans les Héros de lan-tiquité payenne. Ils ne connoif-foient point la force ny le caracle-re des paffions ^ & les confondantavec la nature , ils attnbuoient àune grandeur dame ce qui ne ve-noit que de leur violence. Les paillons qui les dominoienc,les faifoient fortir comme deux-mêmes pour trouver dans les cho-{qs qui les pouvoient exciter dequoy fe dédommager de ce quilsfouffroienc dans leur corps. Leurconftance nétoit que fuperficiellej XI o L(s Myfleres &c n*étoit , à proprement parler ,quune diftradion de leur efpricqui les empêchoic de faire atten-t


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