Mélanges historiques; études éparses et inédites de Benjamin Sulte; . s cest à causedes subventions en argent quil avait accordées à la compa-gnie Cugnet. Le maître-fondeur chassé me paraît aroir étéremplacé en 1738 par Jean-Baptiste Délorme qui était unexcellent ouvrier et qui resta en charge par la suite. Le 1er mai 1739, le roi dit que Levasseur passe au Ca-nada avec sa famille dans le but de diriger la constructiondun navire pour le compte du roi. Il emploiera le fer duSaint-Maurice. Le roi approuve le parti que MM. de Beau-hamois et Hocquart ont pris dempêcher lexploitation defer que labb


Mélanges historiques; études éparses et inédites de Benjamin Sulte; . s cest à causedes subventions en argent quil avait accordées à la compa-gnie Cugnet. Le maître-fondeur chassé me paraît aroir étéremplacé en 1738 par Jean-Baptiste Délorme qui était unexcellent ouvrier et qui resta en charge par la suite. Le 1er mai 1739, le roi dit que Levasseur passe au Ca-nada avec sa famille dans le but de diriger la constructiondun navire pour le compte du roi. Il emploiera le fer duSaint-Maurice. Le roi approuve le parti que MM. de Beau-hamois et Hocquart ont pris dempêcher lexploitation defer que labbé Lepage a commencée dans la seigneurie de Ter-rebonne, car il faut au moins attendre que lentreprise dàSaint-Maurice ait parfaitement réussi. Dans son Cours dhistoire du Canada{?>), M. labbéFerland dit que, en 1739, une seconde forge fut construiteprès de la première à Saint-Maurice. Cette addition futfaite sur les représentations du sieur de Léry qui avait faitremarquer à M. Hocquart quon avait bâti une maison trop 3. Volume II, p. r^r»^,/ ^y- ?h .tî .;:: a» 62 LES FORGES SAINT-MAUEICE belle pour les employés des forges; quune seule forge nesuffirait pas pour employer leurs hommes. Les associés enconstruisirent une seconde qui les mit en état de fabriquersix cent mille livres de fer par anné-e. Comme la mine et lebois étaient en abondance dans le voisinage des forges, lesdépenses journalières ne sélevaient guère au-dessus de centvingt-cinq francs par jour, tandis que les revenus étaientconsidérables, car ils vendaient le fer de vingt à vingt-unfrancs le cent livres. (4) Jai vu, en 1869, aux forges Saint-Maurice, une grandebalance portant linscription que voici: Cugnet etCompagnie. Cette pièce doit être de 1740 ou à peu prèscar dès 1743, Cugnet nétait plus des Forges. 4. Une des haut«s-forges avait une chaussée en boiset lautre en pierre. On a découvert dernièrement à sixpieds sous terre, près de lemplacemen


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