Débuts de l'imprimerie en France : l'Imprimerie nationale, l'Hôtel de Rohan . Blonde!la trouve pauvre et froide; il sélève contre «la maigreurdes piédroits des arcades au rez-de-chaussée, la dispro-portion des croisées du premier étage, la suppression de laretraite de ce même étage, le fronton placé sur lattique,les trophées appliqués sur les corps de refend et qui portentà faux sur lentablement)). Ces critiques sont sans doutejustifiées, mais il ne faut pas oublier que cette façade étaittoute secondaire, puisque la principale faisait face aux jar-dins de lhôtel de Soubise. Dailleurs, malgré s


Débuts de l'imprimerie en France : l'Imprimerie nationale, l'Hôtel de Rohan . Blonde!la trouve pauvre et froide; il sélève contre «la maigreurdes piédroits des arcades au rez-de-chaussée, la dispro-portion des croisées du premier étage, la suppression de laretraite de ce même étage, le fronton placé sur lattique,les trophées appliqués sur les corps de refend et qui portentà faux sur lentablement)). Ces critiques sont sans doutejustifiées, mais il ne faut pas oublier que cette façade étaittoute secondaire, puisque la principale faisait face aux jar-dins de lhôtel de Soubise. Dailleurs, malgré ses défauts, etcomme Blondel le reconnaît lui-même, elle nest pas abso-lument dépourvue de grâce. La vraie façade de lhôtel, tournée vers les jardins, est àla fois plus majestueuse et plus élégante que la précé comprend deux étages réguliers et un attique. Unavant-corps, dont les colonnes sont aujourdhui disloquées,en occupe le centre. Blondel h; trouvait trop élevé compa-rativement à la largeur; pourtant Delamaire avait place. =£c (BaC cfyxmpctro. LES DE ROHAN ET LE PALAIS-CARDINAL 179 sur lentablement dordre ionique du premier étage desvases décoratifs qui réduisaient dans une certaine mesurela hauteur de cet avant-corps. Par contre, Blonde! louesans réserves les proportions des fenêtres du premier étage. Encore que, membre de lAcadémie française et delAcadémie des inscriptions et belles-lettres, le cardinalde Rohan nétait pas précisément un érudit et un , au dire de Saint-Simon, il nétait pas non plusdénué de facultés ni de tempérament artistiques. H fautreconnaître dailleurs quil avait été à bonne école* à la courdu prince Egon de Furstenberg, qui avait fait de lui soncoadjuteur. Cest en cette qualité que le futur cardinal deRohan avait pu contempler et admirer, à Saverne, dansle palais quEgon de Furstenberg avait fait construire aupied des Vosges, les magnifiques sculptures dues au c


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