Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . oteur des muscles de la région du cou; certainsfilets émanés du plexus cervical remplissent le même office etdoivent entrer en ligne de compte dans le spasme de cetterégion : ainsi ladmettent divers auteurs, Romberg en particu-lier {loc. cit., p. 317). Quoi quil en soit, par analogie avec ce qui se passe au niveaude la face, où lon décrit un hémispasme bien connu aujourdhui, (1) Stich, Zit-^ei Fiille von Kratnpf in Bereich des N. Ace. Wlllisii {loc. cit.), j). 528. (2) B. Kader, « Das Caput obstipum m


Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . oteur des muscles de la région du cou; certainsfilets émanés du plexus cervical remplissent le même office etdoivent entrer en ligne de compte dans le spasme de cetterégion : ainsi ladmettent divers auteurs, Romberg en particu-lier {loc. cit., p. 317). Quoi quil en soit, par analogie avec ce qui se passe au niveaude la face, où lon décrit un hémispasme bien connu aujourdhui, (1) Stich, Zit-^ei Fiille von Kratnpf in Bereich des N. Ace. Wlllisii {loc. cit.), j). 528. (2) B. Kader, « Das Caput obstipum musculare », Beilz. z. Klin. chir. TMingen, 1897,p. 930. LES TORTICOLIS SPASMODIQUES FRANCS 325 il semble que lhémispasme du cou soit de même ordre et quondoive lui appliquer lépithète de périphérique. On reconnaîtrace torticolis spasmodique périphérique à son caractère unila-téral, à son impossibilité de reproduction par la volonté, à sareproduction au contraire par lexcitation électrique, à sescontractions vermicalaires, fibrillaires, fasciculaires, déforman-. FiG. 38. — Attitude au iiiuuieiit de iexcitatiun di; la deuxième racinemotrice cervicali gauche, daiirés Russell et Worrall. tes, paradoxales, à ses mouvements associés, tous caractères bienmis en relief par Babinski, par Meige et par nous. La théorienerveuse périphérique est donc celle qui ntMis parait le mieuxrépondre à la réalité des faits; cest celle que nous adoptons. Voyons cependant les autres théories et discutons-les. Théorie radiculaire. — Cette théorie a été admise parDesportes et Remak, cités par Gantiez (1), qui estiment que lesbranches nerveuses peuvent être irritées à leur passage àtravers les trous de conjugaison. Les belles expériences deRisien Russell, en 1897, apportent leur appui à cette manière de (1) Gautiez, Thèse de Paris, loc. cil., p. 12. (2) . RisiEN Russell, « An expcritnental investigation of the cervical aud tlioracienorve roo


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