Ãléments d'archéologie chrétienne . le fond historique primitif doù sont sor-tis tous ces récits légendaires. Une remarque analogue doit être faite sur S. Paul. 3. Ce nest que par suite dune confusion de noms quon a pu trouver sur la voieSalaria le tombeau de S. Ãleuthère, et celui de S. \ictor sur la voie Nomentane. bullett., 1900, p. 67-68. â Le nombre des papes du 1er siècle est incertain. Onsait que les listes laissées par les anciens auteurs ne concordent pas. Cf. Duchesne,Les origiîies chrétiennes, c. Xii ; â de Smedt, Dissertation es selectae, t. L p. 300-32. 4. «T
Ãléments d'archéologie chrétienne . le fond historique primitif doù sont sor-tis tous ces récits légendaires. Une remarque analogue doit être faite sur S. Paul. 3. Ce nest que par suite dune confusion de noms quon a pu trouver sur la voieSalaria le tombeau de S. Ãleuthère, et celui de S. \ictor sur la voie Nomentane. bullett., 1900, p. 67-68. â Le nombre des papes du 1er siècle est incertain. Onsait que les listes laissées par les anciens auteurs ne concordent pas. Cf. Duchesne,Les origiîies chrétiennes, c. Xii ; â de Smedt, Dissertation es selectae, t. L p. 300-32. 4. «Tametsi integritas cognomiuis aTurrigio traditi (LINVS) justa dubitatioiie noncareat, ei tamen favent indicia, quaesuadent idem nomen sepulcro inscriptum eodemloco, saeculo IXo, lectum notatumque esse. » De Rossi, Inscript, christ., vol. IIp. la, p. 237. Cf. Dulietin., 1864, p. 50. PERSÃCUTION DE NÃRON. »; moderne ; il crut y reconnaître la croix dor placée sur lesarcophaj^c par Constantin ; mais, au lieu de le dégager, il. l8 ÃLÃMENTS darchéologie CHRÃTIENNE. ordonna de le murer de nouveau (i). Le tombeau de S. Paulfut aussi visible jusquau IX*^ siècle. Lincendie de 1823 ne lapas atteint ; on peut encore apercevoir, sous le maître-autel,le couvercle du sarcophage et linscription constantinienne : PAULO Ã< APOSTOLO égoire XVI eut la pensée douvrir le sarcophage :lexemple de Clément VIII len détourna. Après lan Gj, la persécution dura encore une annéeenviron. Ni les Martyrologes ni les catacombes ne nouspermettent den connaître toutes les victimes. On peut pré-sumer quelles furent souvent réunies dans ces polyandresdont parle Prudence, où parfois on inscrivait le nombre desmartyrs, sans y joindre les noms, « que Jésus-Christ seulconnaît » {f). Mais sous la pression même de la pitié populaire, lescruautés de lan 64 ne sétaient pas prolongées, les chrÃ
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