. Oeuvres de J. Racine .. . j mais jofe te répondreQuil nell pas condamné,puifquon veut le confond )Que nous avons du tems. Malgré fon défefpoir,Roxane laime encore , Ofmin , & le va voir. O s M I N. Enfin , que vous infpire une C\ noble audace?Si Roxane lordonne , il faut quitter la place» TRAGÉDIE. 117 Je Palâîs eft tout plein . .. A C O M A T. Oui defclaves obfcurs,Mourris loin de la guerre , à lombre de fes , roi, dont la valeur dAmurat oubliée,?ar de communs chagrins à mon fort seft liée ,voudras-tu jufquau bouc féconder mes fureurs? O s M 1 N. kigneur, vous moftenfez. Si vous m
. Oeuvres de J. Racine .. . j mais jofe te répondreQuil nell pas condamné,puifquon veut le confond )Que nous avons du tems. Malgré fon défefpoir,Roxane laime encore , Ofmin , & le va voir. O s M I N. Enfin , que vous infpire une C\ noble audace?Si Roxane lordonne , il faut quitter la place» TRAGÉDIE. 117 Je Palâîs eft tout plein . .. A C O M A T. Oui defclaves obfcurs,Mourris loin de la guerre , à lombre de fes , roi, dont la valeur dAmurat oubliée,?ar de communs chagrins à mon fort seft liée ,voudras-tu jufquau bouc féconder mes fureurs? O s M 1 N. kigneur, vous moftenfez. Si vous mourez , je meurs. A c o M A & de foldats une troupe hardieAux portes du Palais attend notre Sultane dailleurs fe fie à mes dans le Serrail, jen connois les dé fais de Bajazec lordinaire lardons plus Marchons. Et, sil faut que je meure,Mourons : moi, cher Ofmin , conmie un Vilîr j 5c le favori dun homme tel que moi. JFin du quatrième AUe,. fiT xi« B A J A Z E T, ACTE V. SCENE PREMIERE. ?^ A T A L I D E. XlÉLAs ! je cherche en vain. Rien ne sofFre à ma vueMalheiireufe ! Comment puis-j« lavoir perdue îCiel ! aurois-tu permis que mon funefte amourExpofât mon amant tant de fois en un jour?Que , pour dernier malheur , cette lettre fatalerûc encor parvenue aux yeux de ma rivale îJétois en ce lieu même ; & ma timide main,Quand Roxane a paru , la cachée en mon préfence a furpris mon ame défolé menaces, fa voix , un ordre ma troublé fenti défaillir ma force & mes femmes mentouroient quand je les ai repris jA mes yeux étonnés leur troupe eft ! trop cruelles mains qui mavez fecourue ,Vous mavez vendu cher vos fecours inhumains jït, par vous, cette lettre a paffé dans fes mains»Quels delTeins maintenant occupent fa penfée îSur qui fera dabord fa vengeance exercée?Quel fang pourra fuffire à fon reflxntiment?Ah ! Bajazet eft mort , ou meurt en ce
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