. Deuises heroiques et morales . V Ec moy ma puiffance efi née \raydim cercle fatal la te fie couronnée iEt porte dans les yeux droit de me Qf de mort-Sans cordes t§fans fers te donne la torture^Et par <vn tnfenfible (ef dangereux effort9le puis tuer fans faire de bleffure. M iij ?4 DEVISES IL ny a point de bon mot à dire, qui nait efté ditde laRofe. SaphonTa déclarée Rcync des fleursj6ca die quelleeftoit lœil du Printemps &Iapour-pre de la Terre» Vnautre euftpû dire quelle eit vacfcarboucle viuant , vne efloile vegctablc , vn feuparfume. Elle peut eftre tout cela en vers 5 en deuife,elle e


. Deuises heroiques et morales . V Ec moy ma puiffance efi née \raydim cercle fatal la te fie couronnée iEt porte dans les yeux droit de me Qf de mort-Sans cordes t§fans fers te donne la torture^Et par <vn tnfenfible (ef dangereux effort9le puis tuer fans faire de bleffure. M iij ?4 DEVISES IL ny a point de bon mot à dire, qui nait efté ditde laRofe. SaphonTa déclarée Rcync des fleursj6ca die quelleeftoit lœil du Printemps &Iapour-pre de la Terre» Vnautre euftpû dire quelle eit vacfcarboucle viuant , vne efloile vegctablc , vn feuparfume. Elle peut eftre tout cela en vers 5 en deuife,elle eft limage de ce bien fragile Se dangereux, quieft tout çompofé de feuxSc de traits^ qui brufle &Cqui blefle par la veuë, qui eft fouuent le peril &C ledeshonneur du fujet qui le poflede , &C quafi tou-»jours le tourment de ceux qui sen approchent. MORALES. 9$. Elle eft toute flame & toute flefehes. S§| Ivale des Aftresdes Ci eux,UKfc Vattire les cœurs & les yeux yJEt le nombre eft petit de ceux qui /en défendent,Mais que ce petit nombte euite de regrets! Tour le tourment des lafches qui fe rendent7le fuis toute de flame A tffuis toute de traits, 96 DEVIS ES LEs Vieillarsfollicitateursdc Sufannc iuftificntla vérité de cette Deuife, où vne montagneardente ôc couuerte de neige, enfeigne que le feucft à craindre aux teftes blanches, comme aux te-ftes vertes : quil fe prent aufïï bien à la pourritu-re qu a la fleur : que sil y a vne enfance de cent ans*comme parle lEfcriturc , il peut bien y auoir vneieuneffe de mefme âge : quil peut y auoir vne ver-deur après la faifon, comme il y a vne maturité a«uanqée: &C que la fageffe ÔC la vertu font de lagra-]ce de Dieu, 8c de la force dfc Tefprit, & non pas dela foitplciTc du corps ny de la ruine des années. H MORALES, 97


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