. Compte rendu. Science; Science -- Congresses. R. SOREAU â LA NAVIGATION AERIENNE lo pour frapper le public, pour se donner à eux-mêmes la démonstration qu'ils avaient préparée pour les autres, MM. Renard et Krebs avaient choisi un temps calme pour leur première sortie, les expériences où le ballon évolua dans des courants supérieurs à 6m,o0, â sans naturellement revenir à son point de départ, â ces expériences-là n'auraient dû être ni moins probantes, ni moins décisives pour les gens éclairés. Bien au con- traire, la possibilité d'évoluer dans un vent de 7 mètres, comme on
. Compte rendu. Science; Science -- Congresses. R. SOREAU â LA NAVIGATION AERIENNE lo pour frapper le public, pour se donner à eux-mêmes la démonstration qu'ils avaient préparée pour les autres, MM. Renard et Krebs avaient choisi un temps calme pour leur première sortie, les expériences où le ballon évolua dans des courants supérieurs à 6m,o0, â sans naturellement revenir à son point de départ, â ces expériences-là n'auraient dû être ni moins probantes, ni moins décisives pour les gens éclairés. Bien au con- traire, la possibilité d'évoluer dans un vent de 7 mètres, comme on le fit dans une des sorties, était une preuve convaincante delà stabilité, puisque les variations du vent sont plus grandes que par un temps calme. Je mets sous vos yeux (fig. S) la carte de l'ascension faite le 23 septembre 1885, en présence du Ministre de la Guerre. C'est dans cette sortie qu'on parcourut le plus long trajet. Le dirigeable partit vent debout, et vint jusqu'à Paris en décrivant une courbe dont les inflexions régu- lières montrent, de façon frappante, la sûreté de la manÅuvre ; puis il vira au-dessus du Point-du-Jour et revint en ligne droite au Parc de Chalais. La durée de ce voyage ne dépassa pas une heure. Par quels moyens MM. Renard et Krebs sont-ils parvenus à ces résultats décisifs? En faisant une application heureuse des principes posés par Dupuy de Lôme, en améliorant les dispositifs imaginés par cet éminent ingénieur, et surtout en mettant en Åuvre un moteur singulièrement puissant pour l'époque. Ce moteur se composait d'une dynamo légère due au capitaine Krebs, et d'une batterie de piles chlorochromiques, imagi- nées par le capitaine Renard. Ces piles pesaient seulement 23 kilogrammes par cheval et par heure ; elles étaient véritablement l'âme du navire. J'ajoute que la suspension enchevêtrée de Dupuy de Lôme,don
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