Traité d'anatomie humaine . pourgagner leurs trous respectifs, de suivre une direction oblique en bas et en nous contentons ici de signaler cette disposition, devant y revenir plus loin,avec quelques détails, à propos des nerfs racliidiens. 3^ Dimensions. — Arrivée à son complet développement, la moelle présenterait4o centimètres de longueur daprès Sappey, 44^^-,8, daprès Ravenel, 46*^^-,8daprès Pfitzner. En mesurant la moelle épinière sur huit sujets, quatre hommeset quatre femmes, jai obtenu un chiffre moyen un peu moins élevé, 43 centimètres. Quant à ses dimensions sur le plan h
Traité d'anatomie humaine . pourgagner leurs trous respectifs, de suivre une direction oblique en bas et en nous contentons ici de signaler cette disposition, devant y revenir plus loin,avec quelques détails, à propos des nerfs racliidiens. 3^ Dimensions. — Arrivée à son complet développement, la moelle présenterait4o centimètres de longueur daprès Sappey, 44^^-,8, daprès Ravenel, 46*^^-,8daprès Pfitzner. En mesurant la moelle épinière sur huit sujets, quatre hommeset quatre femmes, jai obtenu un chiffre moyen un peu moins élevé, 43 centimètres. Quant à ses dimensions sur le plan horizontal, elles varient naturellement sui-vant les points examinés, la moelle, comme nous lavons déjà vu, étant un cylindreirrégulièrement calibré, présentant deux renflements séparés par une portion inter-médiaire relativement étroite. Voici quels sont, pour chacune de ces trois régions,la circonférence du cylindre médullaire, son diamètre transversal et son diamètreantéro-postérieur :. Fig. 292. Embryon humain de troismois, de grandeur natu-relle (daprès Kolliker). 1, hémisphères cérébraux. —2, cerveau moyen. — 3, cervelet.— 4, bulbe. — 3, moelle épinièreavec : 5, son renflement cervical ;5, son renflement lombaire. Circonférence Diamètre transversal. .Diamètre antéro postérieur Reni-l. cervical R BNFL. LOMBAIRE POBT. INTERMÉDIAIRE 38mm 33» 27mm 13 12 10 9 9 8 MOELLE EPINIÈRE 411 Examinée clans la série animale, la moelle épinièrc nous présente, au point de vue de sa lon-gueur, des variations fort étendues. Ces variations paraissent être en rapport avec le développement de la portion caudale du rachis, la moelle descendant très bas chez les animaux qui pos-sèdent une queue longue et puissante, remontant au contraire très haut chez ceux qui sontdépourvus do cet appendice. Cest ainsi que, dans un même groupe, le groupe des didelphiens,nous voyons le cylindre médullaire (H. Milne-Ed\v.\rds) sétendre jus
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