Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . ses premières armes comme ora-teur populaire. La Convention assista encorps aux funérailles. Le portrait de Marat, peint par David,tel que Charlotte venait de le frapper, futexposé dans la cour du Louvre avec desinscriptions emphatiques. Marat eut une sorte de culte. On érigeaà sa mémoire des espèces de chapelles, desarcs de triomphe comme à un martyr. Onrevint plus tard au projet quavait faitécarter Robespierre. Un déciet du 14 no-vembre 93 ordonna la translation de sesrestes au Pantluîon à la place de ceux deM


Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . ses premières armes comme ora-teur populaire. La Convention assista encorps aux funérailles. Le portrait de Marat, peint par David,tel que Charlotte venait de le frapper, futexposé dans la cour du Louvre avec desinscriptions emphatiques. Marat eut une sorte de culte. On érigeaà sa mémoire des espèces de chapelles, desarcs de triomphe comme à un martyr. Onrevint plus tard au projet quavait faitécarter Robespierre. Un déciet du 14 no-vembre 93 ordonna la translation de sesrestes au Pantluîon à la place de ceux deMirabeau. Pendant quon rendait les honneurs fu-nèbres à Marat et que Charlotte Cordaymontait ù lcchafaud, le sort d(^ linsurrec- tion girondine se décidait dans lOuest. Lesdispositions mihtaires furent mal prisespar le chef que sétaient donné les dépar-tements fédérés, le général Wimpfen. Sansattendre trois bataillons qui arrivaient dela Bretagne et du Maine à Caen, il fit mar-cher dÉvreux sur Vernon un petit corpscomposé dun bataillon du Calvados, dun. Clialier. bataillon breton, dune partie de la gardenationale dÉvreux et de quelques autresvolontaires. A une lieue de Vernon, cettepetite armée rencontra un corps de volon-taires parisiens, de gendarmes et de gardesnationaux de Vernon et environs. 11 nyavait pas 3000 hommes de elKhph côté(13juillet). Mais limportance de cette ren-contre dépassait de beaucoup celle des for-ces engagées. Aux premiers eonps de canon tires parles troupes montagnardes, les gardes na-tionaux dÉvreux, cpii ne salt(nidaient pasà combattre et avai(Mit eompli iVaterniseravec les gens do \tMnon , Ijehèrent pied 118 HISTOIRE DE FRANCE et retournonMit cluv. (mi\. Les Hrctons ot\c roslo liucnt (iMij^-cs dt» Imltrc en vo-t rai te. L( londomnin , los Fodérôs ôvaciiôrentHvroiîx, et la municipalité se soumit sur-le-rhamp à la (-invention. A ces nouvelles, le général Wimpfen, rpiiétait un Feuillant et non un républi


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