. Florence. ¨rent et commen-cèrent à se battre. Les délia Tosa et les Medici vinrent au Mercato Vec-chio armés darbalètes et tirèrent vers le Corso des Adimari et le quar-tier de la Laine. Rossellino délia Tosa, avec son monde, se jeta sur lamaison des Sassetti, pour y mettre le feu ; les Cavalcanti vinrent à la res-cousse. Nerone Cavalcanti aborda messer Rossellino et, du bout de salance, le frappa à la poitrine et le précipita de son cheval. Les chefs dela faction Noire avaient préparé un feu dartifice (matières incendiaires),pensant bien quon en viendrait aux mains. Ils sentendire
. Florence. ¨rent et commen-cèrent à se battre. Les délia Tosa et les Medici vinrent au Mercato Vec-chio armés darbalètes et tirèrent vers le Corso des Adimari et le quar-tier de la Laine. Rossellino délia Tosa, avec son monde, se jeta sur lamaison des Sassetti, pour y mettre le feu ; les Cavalcanti vinrent à la res-cousse. Nerone Cavalcanti aborda messer Rossellino et, du bout de salance, le frappa à la poitrine et le précipita de son cheval. Les chefs dela faction Noire avaient préparé un feu dartifice (matières incendiaires),pensant bien quon en viendrait aux mains. Ils sentendirent avec un SerNeri Abati, homme criminel et débauché, ennemi de sa propre famille, à qui ils donnèrent lordre dallumer le premier Les maisons CE QUE RACONTENT LES VIEILLES PIERRES 33 de ses parents à rOrto San Mi-chèle brûlèrentainsi ; du 3IercatoVecchio. le feufut lancé à laCalimara, se ré-pandit sans obs-tacle et brûlabeaucoup de pa-lais et de bouti-ques. )) Une moitié dela Cour du palais Strozzi. I QOO maisons, fut ainsidétruite autour du Palais (1304). Le vent de Tramontane, dit Villani. propagea lincendie jusquà lArno. cf Les voleurs. ajoute Compagni. pillaient ouvertement dans le feu et emportaient leur butin tout à leur aise. Celui qui voyait enlever son bien nosait pas le réclamer, parce que la ville en toute chose était mal disposée. Ce jour-là les Cavalcanti perdirent le cÅur et le sang, en vo}ant brûler leurs maisons, palais et bou-tiques, dont la location élevée les enrichissait. » Ser Neri Abati portait lincendie en une marmite et sattaquait aux maisons que désignaient les (iuelfes noirs. « Le Po-destat, avec sa police etlieaii- coup de soldats, \-int jus(iuau iMercato Xuovo, mais il ne fit ni aide ni défense. Ils le i^w. tranquillenuMit à cheval. » Ce 3
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