. Le Jardin des plantes : description. la tem-pête avait duré six terriblesjours, et, loin de se lalinerle seiUiènie, elle paraissaitauijmenter de liireiir. Nousnous étions fort écartés denotre route, et avions étélelleiiUMit entraînés vers lesud-siul-est, que ])ers()nnesur le vaisseau ne savait oùnous étions. Lé((uipa|;e étaitépuisé par le travail pénilileet les loU!;ues veilles, ettout à fait décourajjé. Lesmâts étaient fracassés et je-tés à la mer, le vaisseau étaitouvert en plusieurs endroits;leau commençait à y péné-trer. Les matelois avaientcessé de jurer, el récitaientdes iiriires et de


. Le Jardin des plantes : description. la tem-pête avait duré six terriblesjours, et, loin de se lalinerle seiUiènie, elle paraissaitauijmenter de liireiir. Nousnous étions fort écartés denotre route, et avions étélelleiiUMit entraînés vers lesud-siul-est, que ])ers()nnesur le vaisseau ne savait oùnous étions. Lé((uipa|;e étaitépuisé par le travail pénilileet les loU!;ues veilles, ettout à fait décourajjé. Lesmâts étaient fracassés et je-tés à la mer, le vaisseau étaitouvert en plusieurs endroits;leau commençait à y péné-trer. Les matelois avaientcessé de jurer, el récitaientdes iiriires et des oraisons,ou faisaient des vieuv ridi-cules; eliacuu recomman-dait son àiue à Dieu, et pen-sait cependant auv moyensde sauver sa vie. Jétais avecma famille dans la chamWrei|ue nous avions louée enpartant. « Knfauts, dis-je àmes (|uatre j;arc()ns, (|ui .seserraient contre moi enVayéset ffémissants, Dieu peutnous sauver, sil le veut,car rien ne lui est impossi-l)le; et sil ne le lrou\e pas?inl. Knlre se lit , (;iii. .iver Irriteiir. l)ou, nous ne devons pointeu murmurer; ce sera sansdoute pour notre plusijrandbien, pour iu)us placer au-près de lui dans le ciel, oiinous serons éternellementensemble: la mort nest riculorsquelle ne sépare pasceux qui saiment. « ÎMa bonne, mon excellentefemme essuya les larmes (piicoulaient de ses yeu\, el ilèsce moment devint plus tran-quille; clic eucoura|;ca seslils , (|ui étaient ap-puyés contre elle, pétulant(|uc moi, (|ui devais leurdonner lcvciuplc de la fer-nulc, je sentais mou c(eurse briser dini|uictudi etdaflliction en pensant ausort qui atteuilail nu^s bien-ainus. Nous priànws tous àIjcnoux notre père célesteet miséricordienv de secours, et lémotionet la ferveur de ces inno-centes créatures me prou-,vèrenl ((ne les entants aussisavent ])ricr. et peuvent,ainsi que les liomuus, trini-ver dans la prière consola-tliui et traii(|u


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