. Bulletin de la Societe Belge de Geologie, de Paleontologie et d'Hydrologie. 448 BIBLIOGRAPHIE. FlG. 10. Filon d'une roche éruptive riche en amphibole, traversant un granité rempli de fragments gneissiques. Les fragments sont aplatis par la pression et le filon est devenu schistoïde. Dans la dernière partie du mémoire, l'auteur aborde des questions théoriques sur l'origine des roches éruptives; il se demande si toutes les roches plutoniennes, envisagées comme roches volcaniques formées dans la profondeur, dérivent de masses qui, depuis l'origine de la terre jusqu'à leur solidificati
. Bulletin de la Societe Belge de Geologie, de Paleontologie et d'Hydrologie. 448 BIBLIOGRAPHIE. FlG. 10. Filon d'une roche éruptive riche en amphibole, traversant un granité rempli de fragments gneissiques. Les fragments sont aplatis par la pression et le filon est devenu schistoïde. Dans la dernière partie du mémoire, l'auteur aborde des questions théoriques sur l'origine des roches éruptives; il se demande si toutes les roches plutoniennes, envisagées comme roches volcaniques formées dans la profondeur, dérivent de masses qui, depuis l'origine de la terre jusqu'à leur solidification, ont toujours été à la température de fusion. Il n'est pas improbable qu'il existe des masses minérales de cette nature, nous devons les chercher dans les couches profondes et aussi parmi les roches archéennes ; mais beaucoup de masses plutoniennes et de roches de la formation archéenne doivent être considérées comme métamorphiques, c'est le cas en particulier pour certains gneiss de la Scanie etdel'Erzgebirgequi renferment des conglomérats. Elles doivent avoir été formées à la surface, comme certaines roches se forment aujourd'hui; plus tard elles auront séjourné dans des zones profondes, et là , sous l'influence d'une température très élevée, d'eau surchauffée et d'une forte pression, elles peuvent avoir été ramollies et avoir perdu leur structure primitive. Des roches qui ont été formées à la surface peuvent être amenées, par des causes diverses, dans les zones profondes ; des dépôts plus récents peuvent les avoir recouvertes, ou bien, ce qui a plus de portée, elles peuvent, lors du ployement des couches, avoir été entraînées à des niveaux inférieurs à ceux qu'elles occupaient d'abord. Durant l'acte même du plissement, les arêtes des plis s'élèvent, tandis que les creux descendent sous le niveau primitif. Ces mouvements prov
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