. L'ami des enfants . z tout en sang sur notre escalier. DUVERNEY LE CADET, dun ton pleureur et en bégayant. Hé-é-las! ou-ou-i. Il me fait en-en-core un peu-eu de mal. Ce mo-onsieur Ro-o-bert est un ga-a-rçon bien mal éle-e-vé.FRÉDÉRIC. — Est-ce quil est avec vous?DUVERNEY — Dicu uous en préserve! Si nousavions su quil vînt ici, nous naurions pas bougé de la LE CADET. — Il 110 sou-ou-ge quà-àÉDÉRIC— Quest-ce donc quil a fait?DUVERNEY lainé. — Jélais resté pour prendre un mou-choir. Mon frère descendait tout seul. Robert la entendu; ilsest caché, puis il a sauté


. L'ami des enfants . z tout en sang sur notre escalier. DUVERNEY LE CADET, dun ton pleureur et en bégayant. Hé-é-las! ou-ou-i. Il me fait en-en-core un peu-eu de mal. Ce mo-onsieur Ro-o-bert est un ga-a-rçon bien mal éle-e-vé.FRÉDÉRIC. — Est-ce quil est avec vous?DUVERNEY — Dicu uous en préserve! Si nousavions su quil vînt ici, nous naurions pas bougé de la LE CADET. — Il 110 sou-ou-ge quà-àÉDÉRIC— Quest-ce donc quil a fait?DUVERNEY lainé. — Jélais resté pour prendre un mou-choir. Mon frère descendait tout seul. Robert la entendu; ilsest caché, puis il a sauté tout à coup sur lui, en poussant un grand frère a eu tant de peur, quil est tombé; et, en roulant sur lesmarches, il sest massacré tout le nez. FRÉDÉRIC — Oh! jen suis bien fâché pour le pauvre petit. M. Roberta toute la mine dun mauvais sujet. Cest aujourdhui la première fois quilnous honore de sa compagnie. Son père a tant prié mon papa de le mettrede ma société.. 30 COLlN-MAILLAlil) DivERNE Y laîné. —Je te plains. Nous ne vivons plus avec ÉDÉRIC. — Mon papa vous croyait fort bien ensemble, parce quevous demeurez dans la môme maison, et il a pensé que ce serait vous faireplaisir de linviter en même temps que vous. DivERNEY laîné. — Ah! du plaisir? nous en aurions un fort grand dele savoir à cent lieues. Depuis quil est notre voisin, il ne nous a causé quede la peine. Il a déjà cassé toutes les vitres à coups de pierre ; et il voulaitfaire croire que cétait nous. lRÉDÉRiG. — Est-ce quon ne sen plaint pas à son père?DuvERNEY laîné.— Oli ! ccst uu iiouime singulier. Il gronde un peuson fils, paie le dommage, et puis il ny pense plus. FRÉDÉRIC. — A la place de votre papa, je ne voudrais pas vous voirdemeurer sous le même toit que lui. DFVERNEY lainé. — Oue veux-tu ! Nous étions embarrassés dun appar-tement considérable qui se trouvait vide depuis la mort de maman. Monpapa ne pou


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