Gazette des beaux-arts . conde lettreétant dailleurs fort peu distincte. Cette estampille inexpliquée estcelle de lébéniste qui, avec des laques du Japon, a fait un meubleLouis XV. Mmc de Pompadour aimait ces reconstructions hybrides :on voit dans le journal de Lazare Duvaux que des panneaux deprovenance orientale ont été bien des fois utilisés pour constituer lemobilier des châteaux de la marquise. Lébénisterie du règne de Louis XVI a fourni à AI. Stein deuxencoignures, simples mais dun grand goût, qui portent en lettresromaines la marque de J. H. Riesener. Ces meubles, de forme tran-quille,


Gazette des beaux-arts . conde lettreétant dailleurs fort peu distincte. Cette estampille inexpliquée estcelle de lébéniste qui, avec des laques du Japon, a fait un meubleLouis XV. Mmc de Pompadour aimait ces reconstructions hybrides :on voit dans le journal de Lazare Duvaux que des panneaux deprovenance orientale ont été bien des fois utilisés pour constituer lemobilier des châteaux de la marquise. Lébénisterie du règne de Louis XVI a fourni à AI. Stein deuxencoignures, simples mais dun grand goût, qui portent en lettresromaines la marque de J. H. Riesener. Ces meubles, de forme tran-quille, sont faits de bois de,rose et de bois de violette. Lornemen-tation est sage comme la construction quelle décore. Elle se composedune frise finement découpée, de chutes élégantes et dun médaillonovale placé au centre du panneau. On sétonnerait de ne pas y trouverles symboles à la mode, colombes, carquois et le reste. Ces galanteriesy sont en effet. Les bronzes de ces deux encoignures de Riesener sont. LIQUE EN BRONZE DU TEMPS DE LOUIS XVI ( Collection Ch. Stem :ftrts LA COLLECTION STEIN. 227 dune finesse exquise, et lon ne doit pas en être surpris : on saitque, sous Louis XVI, le travail du métal a été poussé aux dernièreslimites de la délicatesse. Au temps de Louis XV, nous étions moins bijoutiers, moinsminiaturistes, dans la manœuvre du bronze. Durant la belle période,avant linvasion des coquetteries et des gentillesses à la Dubariy,lart a pu être maniéré, mais il est parvenu à rester robuste. Nousavons chez M. Stein une preuve éloquente de la prodigieuse habiletéavec laquelle des bronziers émérites savaient mettre en valeur unecéramique chinoise. Cest un vase ovoïde en céladon ancien dontlémail vert deau est gaufré de feuillages et de tiges fleuries où lœilcroit voir comme des reliefs doucement estompés. La pièce estsuperbe en elle-même, grâce à la simplicité presque antique de laforme, à lémail de la coloration tranquil


Size: 1118px × 2236px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookpublisherparissn, booksubjectart, bookyear18