Près du Tanganika . porter, il sera bien temps aux abords de la mission. Kakonona. — Une âme droite. — Effet du pombé. A une heure de marche, se trouvait le village où nousdevions passer la nuit. Le chef nommé Kakonona, cest-à-dire le corpulent, avait été informée de notre visite par undes hommes qui nous avaient rencontrés en route; aussivint-il à notre rencontre, à quelques centaines de pas deson village, mais en quel état? Il avait vidé des cruches depombé, ce qui avait sensiblement troublé son équilibre. Envoulant me saluer, il roule à mes pieds; mais, comme dansle pays, il est dusage de s
Près du Tanganika . porter, il sera bien temps aux abords de la mission. Kakonona. — Une âme droite. — Effet du pombé. A une heure de marche, se trouvait le village où nousdevions passer la nuit. Le chef nommé Kakonona, cest-à-dire le corpulent, avait été informée de notre visite par undes hommes qui nous avaient rencontrés en route; aussivint-il à notre rencontre, à quelques centaines de pas deson village, mais en quel état? Il avait vidé des cruches depombé, ce qui avait sensiblement troublé son équilibre. Envoulant me saluer, il roule à mes pieds; mais, comme dansle pays, il est dusage de se prosterner jusquà terre poursaluer les grands personnages, jaccepte la cérémonie commeune démonstration de respectueuse amitié et lui prends lamain pour laider à se remettre sur ses jambes. En formantde nombreux zigzags que ne décrivait point le sentier, il meconduit à son village, peu lait pour réjouir la vue, grâce àla malpropreté des indigènes, plaqué sur leurs corps et leurs-. R. P. VAN DER STRAETEN -MISSIONNAIRE daFRIQUE (iIAUT-( OXGO) Mission du Marungu 6q habits dune épaisse couclie de poussière rouge empruntéeau terrain ferrugineux de lendroit. Aussitôt arrivés, un ancien nous fait subir un interroga-toire clair et lacoiii(iuc, en véritable agent de police : « — Doù venez-vous, oii allez-vous, que cbercbez-vous? » Lun de mes hommes montre ses pierres : (( Voilà, dit-il, ce que nous cherchons. » Je réponds à toutes ses questions et lui dis que le butprincipal de ma visite est de lui parler du bon Dieu, quilconnaît, mais quil ne sert pas comme il veut être servi. Aprèslinstruction, il était devenu mon meilleur ami, et me fit cettesurprenante communication : • « Mon père habitait lUbemba, par delà les montagnes;cétait un bon honune tout à fait aimé de son chef et de sesvoisins, il ne se disputait jamais, ne volait point. Avant samort, il réunit ses enfants, nous étions sept, il nous dit : « — Mes enfants
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