. Le General Dourakine; . » Pendant que Mme Dabrovine et sa fille prépa-raient leur coucher et causaient des événementsde la journée, le général causait de son côté avecDérigny, qui devenait de plus en plus son confidentintime. « Voilà une perle ! une vraie perle ! sé la retrouve comme je lavais quittée, cette pau-vre Natalie, moins le bonheur. Nous tâcheronsdarranger ça, Dérigny. Jai mon plan. Dabord, jelui laisse toute ma fortune, à lexception dunmillion que je donne à Natasha en la souriez-vous, Dérigny? Croyez-vous queje naie pas un million à lui donner?... o
. Le General Dourakine; . » Pendant que Mme Dabrovine et sa fille prépa-raient leur coucher et causaient des événementsde la journée, le général causait de son côté avecDérigny, qui devenait de plus en plus son confidentintime. « Voilà une perle ! une vraie perle ! sé la retrouve comme je lavais quittée, cette pau-vre Natalie, moins le bonheur. Nous tâcheronsdarranger ça, Dérigny. Jai mon plan. Dabord, jelui laisse toute ma fortune, à lexception dunmillion que je donne à Natasha en la souriez-vous, Dérigny? Croyez-vous queje naie pas un million à lui donner?... ou bienque je changerai didée comme pour Torchon-net1?... Est-ce que ma nièce nest pas comme mapetite-fille? DÉRIGNY. Mon général, je souris, parce que jaime à vous t. Voir lAuberge de VAnge-Gardien. LE GÉNÉRAL DOURAKINE. 153 voir content; parce que jentrevois pour vous unevie nouvelle daffection et de bonheur,, et parceque je vois une bonne œuvre à faire tout en tra-vaillant pour vous-mê Le général causait de son côté avec Dérigny. (Page 152.) LE GENERAL. Gomment cela? Quelle bonne œuvre? DÉRIGNY. Mon général, jai su par le cocher et la femme 154 LE GÉNÉRAL DOURAKINE. de chambre de Mme Dabrovine, quelle était lameilleure des maîtresses, quelle et ses enfantsétaient adorés par leurs paysans et leurs voisins ;mais Mme Dabrovine est presque pauvre ; son maria dépensé beaucoup dargent pour sa campagnede Crimée ; elle a tout payé, et elle est restée avectreize cents roubles de revenu1; cest elle-mêmequi élève sa fille et ses fils; mais les garçons gran-dissent, ils ont besoin den savoir plus que ce quepeut leur enseigner une femme, quelque instruitequelle soit. Et LE GÉNÉRAL. Alors quoi? Voulez-vous être leur gouverneur!Je ne demande pas mieux. dérigny, riant. Moi, mon général? Mais je ne sais rien de ceque doit savoir un jeune de grande fa-mille!.... Non, ce nest pas ce que je veux voudrais q
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