Origine des découvertes attribuées aux modernes : où l'on démontre que nos plus célebres philosophes ont puisé la plupart de leurs connoissances dans les ouvrages des anciens : & que plusieurs vérités importantes sur la religion ont été connues des sages du paganisme . ue nous ayons produit:des Poètes qui puiffent être comparés à Ho-mère , Horace & Virgile • des Orateurs quimarchent dun pas égal avec Démofthene ôcCicéron ^ des Hiftoriens tels que Thucy-dide , Xénophon , Tacite & Tite - Live ;des Médecins tels quHippocrate & Ga-lien j des Sculpteurs femblables à Phidias,Polyclete & Praxyteles ^
Origine des découvertes attribuées aux modernes : où l'on démontre que nos plus célebres philosophes ont puisé la plupart de leurs connoissances dans les ouvrages des anciens : & que plusieurs vérités importantes sur la religion ont été connues des sages du paganisme . ue nous ayons produit:des Poètes qui puiffent être comparés à Ho-mère , Horace & Virgile • des Orateurs quimarchent dun pas égal avec Démofthene ôcCicéron ^ des Hiftoriens tels que Thucy-dide , Xénophon , Tacite & Tite - Live ;des Médecins tels quHippocrate & Ga-lien j des Sculpteurs femblables à Phidias,Polyclete & Praxyteles ^ des Archirecl:es quiélèvent des édifices tels que ceux dont lesrumes font encore le fujet de notre admira-tion y jufquà ce que nous ayons , dis-je , »» a des preuves du conri-airc ) cependant je ne puis« mcmpêcher de citer un paifage de Pline à ce fujet5> en ^allantdcVûigut-rnarine, iib. 37, c. 1. Cet auteur« dit : ioliuncur fexangu/â figura , quoniam rubcfcunt•> ni colorfardus repercujfu angulorum IL p 22^ MÉCANIQUE DES Anciens. des hommes que nous puilîions compareraux Anciens relativement à ces diffcientsobjets 5 nous aurons affez de modeftiepourleur accorder la fupériorité à cet é CHAPITRE XL De quelques particularités fur la Sculpture &la Peinture ; & de lorigine de la Mufique, 280. Cest une remarque affez digne dat- sculpture , • j A • j n . des Ancien»; tention , que le mente des Anciens n elt ja-mais plus difputé que par ceux qui les con-noilîent le moins. Combien peu, parmi lesdépréciateurs de lantiquité, font en état defenrir les beautés originales de lIliade, delEnéide , & des ouvrages immortels desAuteurs dont je viens de faire lcnuméra-tion à la fin du chapitre précédent ! Com-bien moins encore auront pu confidérer fousunfeul point de vue toutes les vérités éparfesque nous avons préfentées au lecteur , &dont la réunion comprend les fyftêmes deprefque toutes nos connoi
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