Gazette des beaux-arts. . voir vue pour sen faire une idée et queles termes même les plus excessifs narrivent pas à la dépeindre! Elle est complexe et se compose de trois sentiments distincts : Le premier : un hommage spontané, sincère, rendu de grandcœur à lampleur de la composition et à son effet général, qui rappelleles étonnantes conceptions de nos grands peintres décorateurs dethéâtre. Le second : un retour sur soi-même et à lexamen des détails,une gène causée par le désaccord complet des styles dans un ensemblequi aspire à lunité. Le troisième : une très vive tentation doubliertoute crit


Gazette des beaux-arts. . voir vue pour sen faire une idée et queles termes même les plus excessifs narrivent pas à la dépeindre! Elle est complexe et se compose de trois sentiments distincts : Le premier : un hommage spontané, sincère, rendu de grandcœur à lampleur de la composition et à son effet général, qui rappelleles étonnantes conceptions de nos grands peintres décorateurs dethéâtre. Le second : un retour sur soi-même et à lexamen des détails,une gène causée par le désaccord complet des styles dans un ensemblequi aspire à lunité. Le troisième : une très vive tentation doubliertoute critique en présence de limpression vraiment grande qui sedégage de ce rêve si audacieusement conçu et si naïvement réalisé. Quon nous pardonne donc, si dans les observations qui vontsuivre nous relevons souvent des erreurs. Ce sera sans aucune inten-tion malveillante pour une œuvre assez importante pour mériterquon la discute. JACQUES HERJIANT.(La suite prochainement.) X. — 3= PÉRIODE. 54. CLAUDIUS POPELIN RENAISSANCE DES ÉMAUX PEINTS ( Q C A T R 1 K. M E ARTICLE . ) III Les idées naissent en France,mais, avant de sy acclimater,elles font le tour du monde :toutes les capitales auront unmusée dart décoratif avantque Paris ait enfin le sien. Le Musée de Kensington estsorti tout entier dun chapitredu rapport écrit par le comtede Laborde, après lExpositionuniverselle de 1851 ; cest unegraine française tombée surle sol britannique, elle y agermé et sest splendidement développée, mais elle a trouvé dansSir Cole un jardinier intelligent et avisé. Il est le véritable créa-teur du Kensington, il a su intéresser à sa culture le gouvernementde son pays et lélite de ses concitoyens. On ne lui a marchandé nilargent ni lespace, et maintenant encore, auprès des vastes gale-ries où sentassent des richesses inappréciables et des trésors dart etdenseignement, on conserve les modestes baraquements qui, eu 1862,ont servi de berceau au Musé


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