Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . sarrêtaient géné-ralement au coude. Dès le xie siècle, il enveloppait non seulementle buste, mais aussi les épaules, le cou, la tète, ne laissant paraîtreque les yeux et le nez. A la hauteur de la bouche, il formait unepièce triangulaire qui, maintenue par un cordon attaché surun des côtés de la tête, couvrait tout le bas du visage ; cétait laventaille (fig. i65 et 266). Le casque était conique et muni dun ^/4 S/eyerl rS mat fZS? Fig. 264. — HOMME DAItMES DU XIIe SIÈCLE Tiré dun manuscrit du x
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . sarrêtaient géné-ralement au coude. Dès le xie siècle, il enveloppait non seulementle buste, mais aussi les épaules, le cou, la tète, ne laissant paraîtreque les yeux et le nez. A la hauteur de la bouche, il formait unepièce triangulaire qui, maintenue par un cordon attaché surun des côtés de la tête, couvrait tout le bas du visage ; cétait laventaille (fig. i65 et 266). Le casque était conique et muni dun ^/4 S/eyerl rS mat fZS? Fig. 264. — HOMME DAItMES DU XIIe SIÈCLE Tiré dun manuscrit du xne siècle de la Bibliothèque de Lyon. Fac-similé pur Vautear, Les manches du haubert sont longues, mais vont ensélargissant, modèle qui nest pas ordinaire. Cest auxue siècle que les manches allongées jusquau poignetdeviennent étroites. Cétait le côté faible de larmuredu xe et du xie siècle. On voit, en effet, par de nom-breux épisodes, les guerriers atteints surtout par lamanche du haubert et par laisselle lorsquils levaientle bras pour frapper. 78 HISTOIRE DE LYON. Fis-. 2G0. Fit;. 2GG. LA VENTAILLE nasal, large plaque qui couvrait le nez comme son nom bouclier, de 2 pieds 1/2 de hauteur sur 1 pied dans sa plusgrande largeur, était de bois cerclé de fer, avec un umbo coniquede métal au centre, correspondant à la poignée intérieure quele piéton tenait de la main ou dans laquelle le cavalier engageait lebras pour pouvoir tenir les rênes du cheval. Une longue courroie, La figure ; représente la vcnlaille dénouée et tom-bante; la figure 266 la montre attachée sur le côtégauche par deux lacets et couvrant le menton etla bouche. Les archéologues ont confondu laventaille avec la visière. Les textes ne laissentaucun doute; on lit, entre autres, cette expres-sion loriese qui montre que cette piècede larmure appartenait à la cuirasse ou haubertet non au casque ou heaume. Cest la ventaille quilit renoncer au
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