Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . dugouvernement. Ce futà Stramiacum, Tramoyes, aujourdhui petitecommune du département de lAin, entre Neuville et Montluel,mais alors un de ces nombreux domaines ruraux où les princesfrancs aimaient à fixer leur résidence en été, ce fut là quau moisde juin 835 lempereur réunit tous les grands de son royaume. Lesarchevêques de Lyon et de Vienne y furent convoqués, mais aucundeux ne comparut. Agobard sétait réfugié en Italie, auprès deLothaire. Pendant son absence, ladministration du diocèse futc
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . dugouvernement. Ce futà Stramiacum, Tramoyes, aujourdhui petitecommune du département de lAin, entre Neuville et Montluel,mais alors un de ces nombreux domaines ruraux où les princesfrancs aimaient à fixer leur résidence en été, ce fut là quau moisde juin 835 lempereur réunit tous les grands de son royaume. Lesarchevêques de Lyon et de Vienne y furent convoqués, mais aucundeux ne comparut. Agobard sétait réfugié en Italie, auprès deLothaire. Pendant son absence, ladministration du diocèse futconfiée à son premier suffragant, lévêque dAutun, Moduin, an-cien clerc de lEglise de Lyon, mais qui, devenu courtisan, se fitlagent des vengeances politiques dalors. Il népargna aucunevexation au clergé lyonnais et sattira les reproches les plus vifs ducélèbre Florus, qui prit ardemment la défense du clergé Agobard rentra en grâce (83y) et fut rétabli sur sonsiège. Lothaire fit même la paix avec sa belle-mère, et, Pépin étant 28 HISTOIRE DE LYON. mort en 838, un nouveau partage, dont Louis, réduit à la Bavière,fut exclu, cimenta cette réconciliation. Par ce dernier remanie-ment territorial, la Burgondie fut divisée de telle sorte que laSéquanie ainsi quun autre diocèse de lancien royaume de Bour-o-o<me, le Valais, furent attribués àLothaire avec lItalie, tandis quetoute la Lyonnaise et le reste du royaume burgonde entrèrent dans le lot du fils de Judith (83g).Lannée suivante, Louis et Ago-bard, lempereur et le prélat,mouraient tous les deux ; le prince,à Mayence, où lavait amené unenouvelle révolte de son fils Louis ;lévêque, à Saintes,àla suite dunearmée royale où son zèle infatiga-ble lavait conduit. Adversairespresque constants, ces deux hom-mes avaient commencé et finis-saient ensemble leur carrière pu-blique, quils avaient parcourue dune manière tout à fait opposé que le souverain, h
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