. Dictionnaire de physiologie. Physiology. 598 En outre, les cellules des glandes pyloriques se distinguent des cellules de l'épithélium superficiel, d'abord parce qu'elles sont plus petites, plus finement granulées, et ensuite parce qu'elles ne prennent jamais l'aspect caliciforme. D'autre part, leur base est beau- coup plus longue, et leur noyau plus aplati. Quoique les cellules pyloriques présentent beaucoup de ressemblance avec les cellules principales, ces éléments ne sont pas com- plètement identiques. En dehors de leur forme, qui est tout à fait différente, les cellule
. Dictionnaire de physiologie. Physiology. 598 En outre, les cellules des glandes pyloriques se distinguent des cellules de l'épithélium superficiel, d'abord parce qu'elles sont plus petites, plus finement granulées, et ensuite parce qu'elles ne prennent jamais l'aspect caliciforme. D'autre part, leur base est beau- coup plus longue, et leur noyau plus aplati. Quoique les cellules pyloriques présentent beaucoup de ressemblance avec les cellules principales, ces éléments ne sont pas com- plètement identiques. En dehors de leur forme, qui est tout à fait différente, les cellules des glandes du pylore se troublent par l'actio/i de l'acide ace'tique et semblent contenir de la niucine. Il est vrai que sur ce point, comme sur beaucoup d'autres concernant l'hislologie des glandes gastriques, les auteurs ne sont pas d'accord. Ainsi Heidenhaiiv et son école considèrent les cellules des glandes pyloriques comme des cellules princi- pales qui sécréteraient de la pepsine. D'autres histologistes ont trouvé dans les glandes pylo- riques des cellules qui ressemblaient plutôt aux cellules de bordure. De ces deux opinions, c'est la première qui compte le plus grand nombre de partisans; mais on tend de plus en plus aujourd'hui à admettre que les glandes du pylore sont formées d'un épitliélium diffé- rent de tous les autres épithéliums des glandes gastriques, et pour ainsi dire spécifique. Fina- lement, d'après les recherches de Glinsky, les glandes pyloriques seraient identiques aux glandes de Brunner, de l'intestin. La seule dif- férence qui existerait entre ces deux sortes de glandes, c'est que les premières se trouvent logées dans la muqueuse, tandis que les secondes sont placées dans la submuqueuse. Chez le Cobaye, chez le Lapin, chez le Chat et chez le Chien, la région pylorique est plus étendue et plus riche en glandes que chez l'homme. La zone intermédiaire, signalée pour l
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