. Bulletin de la Société botanique de Genève. Botany; Botany. 210 BULLETIN DE LA SOCIETE BOTANIQUE DE CEJNEVE m) lèves déjà passées et en plus, une nouvelle floraison qui correspond sans doute à des fleurs développées à partir de boutons donnants. Il s'agit, en réalité, d'une galle étudiée par M. W. Visciier et qui en a donné la description suivante : « Dans la seconde moitié-d'aoùt, on trouve comnuinément dans les landes alpines des environs de la a Linnsea », de nombreux exemplaires de Viola calcarata qui présentent évidemment une seconde floraison. On remarque alors que
. Bulletin de la Société botanique de Genève. Botany; Botany. 210 BULLETIN DE LA SOCIETE BOTANIQUE DE CEJNEVE m) lèves déjà passées et en plus, une nouvelle floraison qui correspond sans doute à des fleurs développées à partir de boutons donnants. Il s'agit, en réalité, d'une galle étudiée par M. W. Visciier et qui en a donné la description suivante : « Dans la seconde moitié-d'aoùt, on trouve comnuinément dans les landes alpines des environs de la a Linnsea », de nombreux exemplaires de Viola calcarata qui présentent évidemment une seconde floraison. On remarque alors que ces Viola tardifs sont, pour la plupart, infectés : ainsi dans le Valsorey, au lac de Ferret et sur les pen- tes orientales du Mont-Mourin. L'infection se fait par le point végétatif et produit des effets morphogènes plus ou moins marqués, selon le moment où elle s'est faite. Si, comme il paraît parfois, le point végé- tatif est folifère, la galle est formée par des feuilles avortées et, en même temps, l'allonge- ment de l'axe est arrêté (fig. U). Dans l'intérieur du bourgeon modifié, on trouve jusqu'à quatorze larves; elles sont de couleur orangée et atteignent un millimètre de longueur. Si l'infection a porté sur un boui- geon floral, on trouve une fleur singulière qui, le plus souvent, est sessile. Les sépales sont dilatés, presque orbiculaires ; les pétales disposés en actinomorphie presque parfaite (fig. 10); l'éperon manque souvent complètement; les étamines sont souvent fertiles, tandis que l'ovaire réduit ne contient pas d'ovules, mais il entoure les larves. Si l'infection s'est faite plus tard, autant qu'on peut le juger, la fleur est normalement pédicellée, le calice un peu dilaté, la corolle presque normale. Seul l'ovaire est infecté et stérile. On a rencontré parmi ces fleurs, mais très rarement, ici et là , une fle
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