. La Henriade : divers autres poemes, et toutes les piéces relatives à l'épopée. s foient, fon égaux devant nen dirai pas plus fur ces points dé ciel ne ma point fait pour régir les états,Pour confeiîîer les rois, pour enfeigner les fages ;Mais du port où je fuis, contemplant les orages,Dans cette heureufe paix où je finis mes jours,*à Eclairé par vous-même, & plein de vos difcours, £$ De vos nobles leçons falutaire interprète,Mon efprit fuit le vôtre , ôc ma voix vous répète. Que conclure à la fin de tous mes longs propos?Ceft que les préjugés font la ra


. La Henriade : divers autres poemes, et toutes les piéces relatives à l'épopée. s foient, fon égaux devant nen dirai pas plus fur ces points dé ciel ne ma point fait pour régir les états,Pour confeiîîer les rois, pour enfeigner les fages ;Mais du port où je fuis, contemplant les orages,Dans cette heureufe paix où je finis mes jours,*à Eclairé par vous-même, & plein de vos difcours, £$ De vos nobles leçons falutaire interprète,Mon efprit fuit le vôtre , ôc ma voix vous répète. Que conclure à la fin de tous mes longs propos?Ceft que les préjugés font la raifon des fûts;Il ne faut pas pour eux fe déclarer la guerre :Le vrai nous vient du ciel, lerreur vient de la terre â¢Et parmi les chardons quon ne peut arracher,Dans des fentiers fecrets le fage doit paix enfin , la paix , que lon trouble & quon aime,Eiï dun prix auffi grand que la vérité même. P R I E R R O Dieu quon méconnaît , ô Dieu que tout annonce,Entends les derniers mots que ma bouche prononce. âtëTi kJ&wt55 -â-^rr^^ w&v&nsv. 416 POEME SUR LA LOI NATURELLE. Si je me fuis trompé, ceil en cherchant ta loi :Mon cÅur peut ségarer, mais il eft plein de vois fans malarmer léternité paraître,Et je ne puis penfer quun Dieu qui ma fait naître,Quun Dieu qui fur mes jours verfa tant de bienfaits,Quand mes jours font éteints, me tourmente à jamais- ^%>.^^ A :-** rù NOTES 4fe. .--â - »aa^d&y^i^*1 ; g a =*»*3i? -sf- (417) â Â¥â JV^ O TES. (a) 5ofr j««/2 é^re inconnu , &c. isu étant un être infini,fa nature a dû être incon-nue à tout les hommes. Com-me cet ouvrage eu1 tout phiâIofophique, il a fallut rappor-ter les fentimens des philo-fophes. Tous les anciens,fans exception , ont cru lé-ternité de la matière ; ceftprefque le feul point fur le-quel ils convenaient. La plu-part prétendaient que lesdieux avaient ar


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