Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . e ce désastre ài358, et en effet, deux chefs de Rou;tiers, le Poursuivant dAmourset Aile de Buet, étaient en Fore/.depuis i357 et y restèrent jus-quen i3r>n. comme le prouve 1 ;;nc, archiviste du Rhône, quila donné dans son livre les Tard-Venus en Lyonnais, en Forez eten Beaujolais (Lyon, i88i. in-4,fig. .le meilleur ouvrageque nousayons sur cette désastreuse pé-riode de lhistoire de notre ré également M. Georges Gui-gue qui a déterminé, dune ma-nière précise, la date de lincendied
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . e ce désastre ài358, et en effet, deux chefs de Rou;tiers, le Poursuivant dAmourset Aile de Buet, étaient en Fore/.depuis i357 et y restèrent jus-quen i3r>n. comme le prouve 1 ;;nc, archiviste du Rhône, quila donné dans son livre les Tard-Venus en Lyonnais, en Forez eten Beaujolais (Lyon, i88i. in-4,fig. .le meilleur ouvrageque nousayons sur cette désastreuse pé-riode de lhistoire de notre ré également M. Georges Gui-gue qui a déterminé, dune ma-nière précise, la date de lincendiede Montbrison, qui si trouveconsignée dans une Chroniquelyonnaise du mv sièele quil amise au jour (Lyon, 188a, in-8). FIN DES COMTES DE FOREZ ET DES S115 E S DE BEAUJEU 545 coup de main sur la petite ville industrielle et riche de Saint-Symphorien-le-Chàteau. En même temps le midi du Forez étaitravagé par des bandes venant du Yelay et de lAuvergne, Tout cela nétait rien encore. Les Routiers se renforçaientincessamment de nouvelles bandes, et formèrent bientôt une véri- - .. ? - . Fig. 563. BEAUJEU Daprès une photographiade M. Alexandre bas parait, vue par labside, lélé-gante église romane (cf. p. 299,fig. 291). Au fond se dresse la col-line de Pierre-Aigue, sur laquelleétait bâti le château, dont il ne resteque quelques pans de mur. table armée, composée dhommes darmes licenciés, de gentils-hommes ruinés par la guerre, et de mercenaires italiens, navar-rais, gascons; milices pour lesquelles la guerre était devenue unmétier et qui, mises en chômage par le traité de Brétigny, conti-nuaient à exercer, pour leur compte personnel, leur sanglanteprofession. Cette masse parvint à rompre la barrière quon lui avait oppo-sée. Les bandes cle Bourgogne échouèrent bien devant Charlieuet furent également repoussées par le sire de Beaujeu qui, tou-jours secouru du comte de Savoie, avait établi son quartiergénéral à Belleville ;
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