. Apres La Pluie Le Beau Temps . dit :que cest mon ami denfance comme toi, quil estbon comme toi, et enfin quil maime autant que tumaimes, w Jacques avait approché une chaise et sétaitassis près de Geneviève. A cette dernière assertionde Mlle Primerose, il saisit la main de Genevièveet sécria. « Ce nest pas vrai! Cest impossible!GENEVIÈVE, affeclueiisèment. Nest-ce pas, mon ami, que cest impossible? Jele lui ai déjà dit, parce que je vois et je sens com-bien tu maimes, et que ce Louis ne peut pasmaimer comme toi qui es mon frère^ mon ami, lebonheur de ma vie. JACQUES. Oh! Geneviève, que tes pa


. Apres La Pluie Le Beau Temps . dit :que cest mon ami denfance comme toi, quil estbon comme toi, et enfin quil maime autant que tumaimes, w Jacques avait approché une chaise et sétaitassis près de Geneviève. A cette dernière assertionde Mlle Primerose, il saisit la main de Genevièveet sécria. « Ce nest pas vrai! Cest impossible!GENEVIÈVE, affeclueiisèment. Nest-ce pas, mon ami, que cest impossible? Jele lui ai déjà dit, parce que je vois et je sens com-bien tu maimes, et que ce Louis ne peut pasmaimer comme toi qui es mon frère^ mon ami, lebonheur de ma vie. JACQUES. Oh! Geneviève, que tes paroles me font de bien!Gomme je taime, ma Geneviève, ma sœur, monamie ! GENEVIÈVE. Nest-ce pas que tu me conseilles de refuser cemariage qui me rendrait si malheureuse en meséparant de toi? Réponds-moi, Jacques : dis-moique je ne peux pas, que je ne dois pas j consentir. JACQUES. Chère Geneviève, en fait de mariage, il fautsuivre limpulsion de son cœur daccord avec laraison. Si Louis ne te plaît Mnf. K Gomme ,]c faime, ma Gcnevièvo I APRÈS LA PLUIP] LE BEAU TEMPS 341GENEVIÈVE. Il me déplaît horriblement depuis que je saisquil prétend maimer; sil persiste, je le dé, souillant. Non, ne le déteste pas : ce ne serait pas juste ;il ne persistera pas; je le sais trop honnête hommeet trop ton ami pour ne pas abandonner sonprojet quand il saura que tu le repousses. GENEVIÈVE. Merci, Jacques; merci, mon ami. Je ferai partde ton excellent conseil à ma cousine. »Mlle Primerose rentra. MADEMOISELLE Ah! voilà Mlle Geneviève qui a repris son airdoux et calme comme dhabitude. Quand tu esarrivé, elle avait un air presque furieux. Elle taconsulté, à ce que je vois. GENEVIÈVE. Et Jacques est de mon avis, ma chère cousine;et je vous demande de vouloir bien écrire le plustôt possible à Mme de Saint-Aimar que je ne veuxpas me MADEMOISELLE PRIMEROSE. Parce que tu veux te faire sœur de charité poursoigner les


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