. Revue des études arméniennes . lordre douloureux quilui donnait toute liberté daction, même pour capituler. Mais le commandant Mesnil, qui sétait couvert de gloire devantSoissons et devant Noyon, en 1918, nétait pas homme à se rési-gner; déjà sa femme, infirmière à lhôpital de Bélémédik, étaittombée aux mains de lennemi, et avait dû écrire à son mari plu-sieurs messages lengageant à se rendre. Le commandant Mesnilavait fait les réponses qui convenaient. Au reçu de lordre qui luiapprenait quon ne pouvait le sauver, après avoir mis ses deux 65hors de service, laissant sur place ses blessés (en


. Revue des études arméniennes . lordre douloureux quilui donnait toute liberté daction, même pour capituler. Mais le commandant Mesnil, qui sétait couvert de gloire devantSoissons et devant Noyon, en 1918, nétait pas homme à se rési-gner; déjà sa femme, infirmière à lhôpital de Bélémédik, étaittombée aux mains de lennemi, et avait dû écrire à son mari plu-sieurs messages lengageant à se rendre. Le commandant Mesnilavait fait les réponses qui convenaient. Au reçu de lordre qui luiapprenait quon ne pouvait le sauver, après avoir mis ses deux 65hors de service, laissant sur place ses blessés (environ i5o, croit-on, et qui ont été massacrés, selon les renseignements reçus), ilquitta ce fort de Bozanti, dont lennemi navait jamais pu lui enle-ver une parcelle sans une contre-attaque immédiate et réussie, etse dirigea vers Tarsous. Cerné dans une cuvette, réduit à moins dei5o hommes, nayant plus de munilioiis. bs deiniers hommes du j; Revue des études arméniennes, fasc. 3. P. 351 et Fig. 12. — Le Kol OrJoii (état-major du corps darmée turc) à Adana.


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