. Bulletin de la Société botanique de Genève. les verra souvent présenter les appa-rences des corps allongés, renflés aux deux bouts simulant la fusionde petits corps ovoïdes ou allonges, ce qui pouvait faire croire àla fusion. Il semble, daprès les auteurs, que dans des Cryptoga-mes à périplasmode, quau stade correspondant, les noyaux fusion-nent sitôt formés. Tischler1 ne croit cependant pas quil y ait jamaiscaryogamie dans le Commelina cxlestis surtout étudié par lui, saufdans les stades très avancés. (6) R. JACOBSON-PALEY. ARUM MACULATUM 311 Quoi quil en soit, ces masses plasmodiales déplo


. Bulletin de la Société botanique de Genève. les verra souvent présenter les appa-rences des corps allongés, renflés aux deux bouts simulant la fusionde petits corps ovoïdes ou allonges, ce qui pouvait faire croire àla fusion. Il semble, daprès les auteurs, que dans des Cryptoga-mes à périplasmode, quau stade correspondant, les noyaux fusion-nent sitôt formés. Tischler1 ne croit cependant pas quil y ait jamaiscaryogamie dans le Commelina cxlestis surtout étudié par lui, saufdans les stades très avancés. (6) R. JACOBSON-PALEY. ARUM MACULATUM 311 Quoi quil en soit, ces masses plasmodiales déploient soudain uneactivité inattendue et comme un fleuve qui coule envahissant detoutes parts la région des tétrasporanges, en montrant une orienta-tion générale nettement centripète, réglée par cette vigoureusepoussée du dehors vers le dedans, mouvement qui paraît lié à desdifférences de concentration. Elles laissent derrière elles des traînéesplasmiques par lesquelles elles restent liées aux parties du péri-. III. — Arum tnaculatum. Portion de lanthèériplasmodium en pleine activité. Microsporeslibres en voie de division. plasmodium encore subsistantes sur la paroi de la loge doù nouslavons vu sélever et qui joignent ainsi le point de départ au pointdarrivée. Puis, les deux cinèses maturatives accomplies au moment oùcommencent à sesquisser, en divers endroits, les premières tétradespolliniques, cette pénétration se montre, surtout énergique. Lecytoplasme périplasmodial sinsinue dans tous les intervalles entreles tétrasporanges qui, en sécartant graduellement, lui livrentpassage. Il est de structure réticulaire à grosses mailles avec desgranules. Les noyaux suivent ce mouvement, se disposent dabordsur le pourtour où il se forme des essaims denses, puis, se répandentprogressivement dans toute la cavité de la loge, pénètrent au milieude tétrasporanges, tantôt plus, tantôt moins serrés, mais toujours 312 BULLETIN


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