. Revue de l'art chrétien . e dans la réplique du I larron de gauche regarde le Christ. Contribution à iétu&e De fart l)oUanDat0. 225 son réalisme hardi : lartiste capable denuancer ainsi une figure, de détailler lesmoindres transparences du corps humain ()est beaucoup plus peintre au sens modernedu mot que la plupart de ses contemporains(comparer le Christ mort de Quentin Mat-zys à Anvers dun coloris si conventionnelet si terne). Les personnages dEnghelbrechtsz separtagent la garderobe la plus disparate :costumes de convention (S. Jean, la Vierge); Létude de ces costumes ne nous ap


. Revue de l'art chrétien . e dans la réplique du I larron de gauche regarde le Christ. Contribution à iétu&e De fart l)oUanDat0. 225 son réalisme hardi : lartiste capable denuancer ainsi une figure, de détailler lesmoindres transparences du corps humain ()est beaucoup plus peintre au sens modernedu mot que la plupart de ses contemporains(comparer le Christ mort de Quentin Mat-zys à Anvers dun coloris si conventionnelet si terne). Les personnages dEnghelbrechtsz separtagent la garderobe la plus disparate :costumes de convention (S. Jean, la Vierge); Létude de ces costumes ne nous appren-drait donc rien de particulier à Enghel-brechtsz ; il suffira de signaler le bonnet oucapuchon pointu de Caïphe ; les peintresdes autres écoles, prédécesseurs ou con-temporains dEnghelbrechtsz, représententplus souvent « lévêque des Juifs » coiffédune mitre posée en travers. Pour son temps, Enghelbrechtsz a étédans les Pays-Bas un animalier de premierordre (Cf. Bouts). Il paraît avoir fait des. Groupe de cavaliers dans le grand triptyque d Enghelbrechtsz. toilettes féminines contemporaines du pein-tre (Madeleine); vêtements dhomme (bour-geois, reitres, lansquenets, juifs, bourreaux),que lartiste a pu voir dans son entourage ;enfin habillements orientaux. Une certainelogique, mais traditionnelle et respectée partous les artistes de la dernière période go-thique, régit en réalité ce désordre apparent. 1. Il y a des détails de ce cadavre si curieusement étu-diés que lon a tout lieu de croire quEnghelbrechtsz lanon seulement dessiné, mais peint daprès nature ; ce sontdes particularités du corps que le peintre avait devant lesyeux et quil a fidèlement rendues. Autre remarque con-cernant la Descente de la croix de Leyde : derrière legroupe formé par S. Jean et les saintes femmes entourantle corps de Jésus, se tient un autre groupe composé dedeux femmes et de trois hommes ; lun de ces derniersest un vieillard imberbe, grisonnant, avec de


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