Introduction à l'étude des mollusques . eure du manteau : les filaments bran-chiaux, souvent peu élevés, sont prolongésplus ou moins indéfiniment sur le côté droitde la face palléale intérieure, en arborisations vasculaires [Cremnocon-chus] et finalement, le ctenidium disparaît même tout à fait [Gerithideaobtusa). Dans les Ampullaires, cette surface intérieure du manteausest dédoublée à gauche de la branchie, constituant une chambrepulmonaire : lanimal peut ainsi respirer dans leau ou hors de leau. Fig. 41. — Pneumonoder-nia, vu du côté droit, latête en haut, grossi. I,trompe dévagi née; II, t


Introduction à l'étude des mollusques . eure du manteau : les filaments bran-chiaux, souvent peu élevés, sont prolongésplus ou moins indéfiniment sur le côté droitde la face palléale intérieure, en arborisations vasculaires [Cremnocon-chus] et finalement, le ctenidium disparaît même tout à fait [Gerithideaobtusa). Dans les Ampullaires, cette surface intérieure du manteausest dédoublée à gauche de la branchie, constituant une chambrepulmonaire : lanimal peut ainsi respirer dans leau ou hors de leau. Fig. 41. — Pneumonoder-nia, vu du côté droit, latête en haut, grossi. I,trompe dévagi née; II, ten-tacule antérieur; III, ten-tacule postérieur; IV,ouverture génitale her-maphrodite ; V, nageoire ;énidie; VII, bran-chie postérieure; VIII,lobe postérieur du pied;IX, cloaque réno-anal ; X,bord latéral du pied ; XI,orifice du pénis; XII,appendice acélabulifère; XIII, papille ventralemédiane de la trompe; XIV, pont où se trouventsituées les mâchoires ; XV, sac à crochets, déva-giné. — 74. Chez beaucoup dautres Gastropodes aériens, le clenidium a dis-paru totalement et le plafond de la chambre palléale est parcouru parun riche réseau vasculaire, dans lequel le sang vient respirer. Lesanimaux ainsi conformés sont polyphylétiques, cest-à-dire quilsappartiennent à plusieurs groupes différents : Rhipidoglosses : Helici-nidœ ; Ténioglosses, trois groupes : Cydophoridœ, Cydostomaiidœ,Aciculidœ; Pulmonés proprement dits (terrestres et aquatiques). Lachambre palléale constitue alors une cavité pulmonaire ou poumon (fig. 42), à la surface vasculariséeduquel le sang, venant des diversesparties du corps, arrive, dans cer-tains cas, par un sinus veineuxpéripulmonaire, plus ou moinsannulaire. Louverture de la cavitépulmonaire (ou pneumostome) estfort rétrécie dans les Pulmonésproprement dits (fig. 42, II; 82,V; 83, VII); finalement,par réduc-tion de la chambre palléale, cepoumon peut disparaître : Onchi-diidœ. E. R


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