Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710 . ra pas manqué. H prit chez lui la mère & les enfans. Il aprocuré à la mère une féconde alliance, en intérefîànt pourelle la bienveillance dont M. le duc de Choifeul a toujours ii ij 2^1 Histoire de lAcadémie Royalecontinue de lhonorer. Le fécond mari a été pourvu deiaide-majorité de Philippeville. M. Tercier a placé les fillesdans un couvent, le fils dans un collège, & na ce
Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710 . ra pas manqué. H prit chez lui la mère & les enfans. Il aprocuré à la mère une féconde alliance, en intérefîànt pourelle la bienveillance dont M. le duc de Choifeul a toujours ii ij 2^1 Histoire de lAcadémie Royalecontinue de lhonorer. Le fécond mari a été pourvu deiaide-majorité de Philippeville. M. Tercier a placé les fillesdans un couvent, le fils dans un collège, & na ceflc denprendre autant de foin que de lès propres enfans. Tant de perfonnes avoient le plus fenfible intérêt à leconferver long-temps. Une funefle apoplexie, qui ne sétoitpoint annoncée, le frappa fubitement le 2 i janvier dernier,à fix heures du foir. Son beau-père qui lavoit laiïïe quelquesheures auparavant plein de vie & de lànté, neut pas le tempsde recueillir lès derniers foupirs. Sa famille perd un mari,lin père, un gendre digne de tous lès regrets; & lAcadémielui Confrère auffi eflimable par la douceur de fon commerceque par le mérite dç Ççs DES Inscriptions et Bulles-Lettres. 253 ÉLOGE D E AL Al É N A R D. LÉON Mlnard, llls Je Louis Aknard , Confdllcr au AOcmblcePrclidial de Nimes, Se dAune Chalauiont, naquit à H^^l^ ri-. /• 1 /- 1 A ^ r . V , I dt; aqucs i aralcon le i i leplembie 1703. Apics les preniicres études, fil au collcge des Jcluites de Lyon, il prit àa degrés enDroit dans lUniverfité de Touioufe , & alla sétablir à Nimes,où il exerça la même charge que fon père. Sa probité &. (eslumières lui acquirent leftime publique. Sa fidélité à remplirles fonctions de la Judicalure nétouffîi pas le goût des Lettres,qui lui mérita une place dans lAcadémie de Marfeille. En1744., député par la Magiftrature de Nimes, il vint à Paris,où il demeura cinq mois. Ce léjour lui donna
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